Reprise de l'article «Des comédiennes brisent le tabou des violences sexuelles au théâtre».

Rubriques «Violences sexuelles - Enquête»

8 octobre 2019 Par Sophie Boutboul

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la suite n'excuse en rien le contenu de l'article mais un autre tabou serait aussi a brisé : Commandée par l’association Mémoire traumatique et victimologie , une enquête rendue publique hier confirme l’ampleur des viols et agressions sur les mineurs, et l’impact sur leur vie d’adulte....C’est un fléau massif, qui concerne une fille sur cinq et un garçon sur treize, que la société refuse pourtant de regarder en face. La preuve ? Les plaintes des rares victimes qui tentent de faire valoir leurs droits sont classées sans suite à 74 %… »...chaque année 130 000 filles et 35 000 garçons. ...mais chut...

et des pédophiles notoires sans vergogne proches de présidents sont invités sur les plateaux ... et donnent des leçons à des membres de LFI

il y a en a au moins deux à qui on a fait jouer ce rôle ; tout le monde les connait puisqu'ils se sont vantés eux-mêmes de leurs agissements ; l'un dans un livre et à la tv ; l'autre au moins dans un livre ;

Vous pouvez dire leurs noms cohn bendit et f. mitterand, vous ne risquez pas d'être poursuivi en diffamation même si les faits sont prescrits.

Pour prouver la diffamation, une enquête doit être faites sur les faits prescrits.

baupin en a fait la triste expérience, il a perdu son procès alors que les faits étaient prescris.

N. hulot a déposé ainsi une plainte en diffamation pour viol qui à fait la une des journaux pour laver son nom et qu'il a vite retirer parce qu'il y aurait eu enquête sur ces faits prescris.

https://www.youtube.com/watch?v=dM3ivf-Cwa0&fbclid=IwAR3MU0Xe5YfrWqrf0gNUsHyR1cHt_WYDMaBgtPDOQHJAyaKiZJMHI6B2Qow

 

Je ne vais pas commencer en m'excusant de mon commentaire ou en me drapant dans une posture féministe. Ceux qui me connaissent savent.

Je ne me cache pas derrière un pseudo ridicule et donc je vais assumer mon propos.

Mais je suis quand même étonné qu'une femme aille jusqu'à donner une interview, et donc un écho formidable à son histoire, tout en refusant de déposer plainte.

Si ce gars est un porc - c'est comme ça qu'on dit - qu'elle soit celle qui le fera condamner puisqu'elle est, de toutes manières, celle qui déverse l'opprobre sur son nom.

La plainte a, en effet, au moins le mérite d'ouvrir une enquête avec des moyens plus importants et, surtout, de lui permettre de se défendre, pas seulement en prenant au saut du lit un journaliste au téléphone.

J'ajoute que la plainte c'est aussi un risque pour le plaignant, car dans ce cadre on n'est plus seulement dans la diffamation, délit qui n'est passible que d'une peine d'amende. Là, pour le coup, on risque la dénonciation calomnieuse, donc une peine de prison encourue.

Qu'elle aille jusque là : cela aura le mérite de la cohérence.

Si c'est juste un gros lourd - la vidéo de l'article me fait en toute hypothèse envisager cette éventualité - et que deux femmes se sont montées la tête alors, puisque sa condamnation est médiatique, il est définitivement grillé professionnellement. Je ne parle même pas du regard de sa famille.

Le sort des femmes au travail ou ailleurs est un combat essentiel. A condition qu'il soit engagé proprement.

 

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Si c'est juste un gros lourd

C'est souvent la ligne de défense des harceleurs. je plaisantais, je ne pensais pas à mal, on ne peut plus rire de rien.....

On ne peut pas accepter ce type d'arguments. Un adulte sait très bien ce qu'il fait. Et il a été averti plusieurs fois.

Sur la question de ne pas avoir porté plainte, difficile à comprendre, mais on est pas à la place de la victime du comportement sexiste. Peut être n'a-t-elle pas confiance en la justice? Dans ce cas, il faut restaurer la confiance.

Je comprends tout à fait votre commentaire, même si je suis totalement convaincu de la culpabilité du gars, que l'histoire soit balancée dans la presse ne correspond pas à l'idée que je me fais de la justice. J'espère qu'on arrivera rapidement à trouver d'autres façons de faire. La pièce est arrêtée, les actrices concernées perdent leur travail. Et le type va se dire victime d'une injustice et risque de ne pas modifier son comportement. Quoiqu'on pense de l'affaire, l'issue n'est pas satisfaisante.

pas seulement en prenant au saut du lit un journaliste au téléphone.

Vous le faites express ou vous êtes bête ? Vous devriez savoir qu'au moment des faits ces femmes ont pensé que les comportement du "porc" cesseraient. En pleines représentations elles n'ont pas voulu mettre leur carrière et la pièce en danger.

Il en est tout autrement aujourd'hui après les suites qu'elles racontent. Et s'adresser à Médiapart visiblement a plus de résonnance que dans un commissariat et lors d'un procès pénible pour elles au cours duquel elles risquent d'être à nouveau confronté à un pervers. La preuve.

Et mec tu as l air de bien connaitre la vraie vie... Quand je lis ton commentaire je comprends mieux pourquoi les femmes lâchent l affaire. Belle contribution à la connerie humaine mon Pierrot !

Relisez vous jusqu'au bout. Vous êtes répugnant.

Le sort des femmes au travail ou ailleurs est un combat essentiel. A condition qu'il soit engagé proprement.

Leur combat ne vous semble pas "propre" ?

Quand on n'a plus confiance en la justice on s'adresse à la presse pour faire connaître les faits. C'est une forme de réparation.

Vous faites semblant d'ignorer qu'un parcours judiciaire est très éprouvant. Vous devez, entre autres, subir les commentaires et réflexions, affirmations épouvantables des avocats de la partie adverse qui ne manqueront pas de dresser de vous un portrait ignoble . Vous devez entendre des mensonges écœurants, révoltants! Il faut être très costaud pour encaisser. Et je n'ai pas évoqué les juges bornés ! voire sadiques!. Vu le taux d'affaires classées sans suite, on comprend que ces femmes s'épargnent cette épreuve à l'issue très incertaine!

Et la police qui refuse les plaintes et les procureurs qui classe sans suite, il ne reste plus que médiapart pour forcer la justice et même là on peut avoir des affaires tron où des juges d'assises sont complices.

Sans certains journaux, c'est la chape de plomb qui vous étouffe

Tu n'a vraiment rien dans la tête et c'est bien malheureux pour ton entourage féminin , genre ta femme ,  et qui , je l'espère , ne subira jamais  ce genres de violences , car elle ne trouveront en toi que déni , fuite et lâchetés , sympa pour elles .

Porter plainte peut être très lourd et difficile pour toute sa famille et peut changer le cour de votre vie .Les médias peuvent êtres très sévères avec l'une des deux parties ou les deux , la preuve , tes sous entendus foireux , et toi tu n'est qu'une m... ,  alors imagine les mainstreams ?

Tu a ton avis sur un mec rien qu'en voyant une vidéo de 3 mn contre le témoignage de deux femmes confirmer par la troupe ? Chapeaux , Leboeuf est un menteur aussi ?

Elles n'en tire aucuns avantages autres que de risquer de perdre leur emplois et  peut être leur métier . 

Toi quels risque tu prends ?

A l'instar de ce "comique" , tu mérite une baffe dans la gueule et comme le "comique " je te dirait : "Désolé , c"est vrais que je suis un peu excessif !"  

Votre commentaire est d abord insultant   "qu elle se soit monté la tête " ! Les femmes sont folles et perverses , c en tout cas ainsi que les personnes qui préfèrent lâchement détourner la tête les voient. Ainsi, pas de problème dans le monde des autruches.

Par ailleurs,  il transpire une ignorance étonnante.  N avez vous pas lu les témoignages qui indiquent à quel point porter plainte est un parcours de la combattante  Souvent hélas sans résultat. Notamment dans le monde des actrices,  et sans doute mais probablement dans une moindre mesure, des acteurs. 

Bref, vous devriez vous abonner à Mediapart,  qui sur le sujet est une remarquable mine d information. C déjà fait  ? Alors,  on ne peut plus rien pour vous,  si ce n est vous conseiller de réapprendre à lire.

Sandra Muller a été condamnée à 15000€ récement dans l'affaire de harcèlement qui l'opposait à l'ancien boss de Equidia Eric Brion, pour diffamation parce qu'elle l'a traité de harceleur, ce qu'il a réfuté.

Ca refroidis 15000€.

Je suis heureux que les femmes soient plus écoutées aujourd'hui concernant ces comportements déplacés, mais Pierre Degoul à raison : comment peut-on se permettre de salir le nom de quelqu'un sans que la chose soit portée devant les tribunaux ? 

Si elles sont de bonne foi, qu'elles portent plainte ! Bientôt on ne saura plus distinguer les vraies affaires des diffamations si tout le monde procède ainsi. On arriverait au pire (c'est pas déjà le cas ?) : une accusation n'a plus besoin de preuves, on croit tout le monde / une accusation n'est plus entendue, on ne croit plus personne.

Vous auriez tout à fait raison .... si on pouvait faire confiance à la justice et aux enquêteurs (police judiciaire) !

Mon expérience personnelle est que

1. bien (trop) souvent le plaignant (victime présumée) est considéré comme un emmerdeur, au niveau de l'enquête mais aussi par l'entourage au sens large

2. lorsque il y a classement sans suite ("infraction insuffisamment caractérisée"), la personne incriminée ne manque pas de dire

a: qu'il a été innocenté

b: qu'il est harcelé

ça c'est au mieux, quand ça ne se retourne pas contre vous.

Le succès de votre post montre bien l'ampleur du problème d'ailleurs. J'ai porté plainte à plusieurs reprises (alors que j'ignorais tout de la justice et était la personne la plus éloignée de la notion de procédure qu'on puisse imaginer) et si c'était à refaire: JAMAIS. Je préférerais déménager (ou payer quelqu'un pour régler le problème ...). 

Non seulement ces femmes subissent les bassesses de ces porcs qui s'amusent d'elles et vous voudriez en plus qu'elles plombent le restant de leurs jours, à poursuivre ces porcs dans de vains procès qui ne permettront jamais à ces femmes de restaurer leur honneur. Et comment pourraient-elles ensuite poursuivre leur métier d'actrice, jouer avec d'autres hommes, en confiance ...

Autrefois, on disait que les histoires d'honneur se lavaient par la restauration de l'honneur, je veux dire dans le sang. Mais, aujourd'hui, l'honneur vous êtes sensés le retrouver par l'action judiciaire. Or, aucun tribunal n'est en mesure de restaurer l'honneur de celles (ou de ceux) qui se font coincer ici, pincer, palper là, violer, souiller leur corps. Et vous, tout ce que vous trouvez à leur dire, c'est chiche qu'elles aillent au bout de leur logique après avoir déposé une main courante. Provocateur, vous leur dites porter plaintes ! C'est déjà extraordinaire qu'elles déposent une main courante pour sauver ce qu'elles ont de respect d'elles-mêmes. Mais, vous ne l'avez peut-être pas compris, c'est le salaud qui tente de les forcer qui est en cause, lui il choisit face à des femmes qui ne pensent qu'à vivre tranquillement leur vie, il choisit délibérément de mettre la main quand il veut où il veut. Ces femmes ne veulent gagner aucun procès qui feraient d'elles des victimes pour le restant de leurs jours. Elles ne veulent d'aucun procès où leur vagin serait exposé, aux 4 vents d'un prétoire jugé par des hommes incapables de les restaurer dans leur Honneur.

C'est ce pourquoi les femmes préfèrent tourner le dos à tous ces tribunaux qui entendent les juger paroles contre paroles. Comment faire autrement ? Et donc, souvent le loup continue d'avoir raison de l'agneau bêlant, et même du tribunal ne ressort pas une vérité indubitable. Car, comment jugez l'instant ou deux acteurs s'embrassent, si l'un deux veut profiter de la situation et tenir un sein, mettre la langue là où il faut juste coller les lèvres. A ces questions, qui subsistent vous aurez peut-être réponses !

Venir donner son petit jugement, bien tranquille, est à la limite du supportable. Les "yaka" et "suffit de", c'est de la paresse intellectuelle, au mieux.

Tu ne connais rien de ce qu'une personne peut ressentir, des raisons -parfois irrationnelles- qui amènent à ne pas déposer de plaintes. Donc, reste humble et écoute.

Deux ans après METOO et Balancetonporc, si vous ne comprenez pas pourquoi on ne souhaite pas porter plainte quand on est victime d'agression sexuelle, je vous invite à lire encore plus de témoignage, de celles et ceux qui ont porté plainte.

Ainsi vous aurez une vision de ce qui reste d'une victime même lorsqu'elle a eu gain de cause auprès d'un tribunal. Et ce des années après une lutte d'influence, de casse morale envers l'outrecuidant.e. qui a osé porter plainte.

Les agresseurs s'en sortent moralement beaucoup mieux, ce qui est logique : l'agression fait partie d'une stratégie psychologique pour se réassurer narcissiquement.

Dans le cas d'une victime c'est beaucoup plus compliqué car le discours social soi-disant équilibré, la renvoie dans les cordes, à égalité avec l'agresseur. La parole des victimes d'agressions sexuelles est SYSTEMATIQUEMENT remise en question ET distanciée non seulement par la justice et la police (quand les deux institutions n'ont pas disfonctionné dès le début), mais également par leur entourage immédiat.

Je vous propose un jeu de rôle : Annoncez autour de vous : "j'ai été agressé".

Maintenant : "j'ai été agressé sexuellement".

Même parmi vos intimes vous allez assister à des réactions bien étranges. Vous aurez parfois, l'impression d'être remis en cause, et vous aurez raison. Mais lorsque se sera le cas, c'est plus eux-mêmes et comment ils appréhendent la sexualité qui jettera cet espèce de brouillard entre vous et ceux que vous pensiez des intimes. Non qu'ils ne vous aiment pas, mais la question sexuelle touche au plus intime, et bouleverse totalement.

Je comprends que les comédiennes n'aient pas voulu subir, en plus des agressions, les jugements, qu'ils proviennent de leurs intimes ou du public. Nous sommes inégaux pour mener ce genre de combat. Et les agresseurs en profitent.

Il n'est pas tout seul à penser ce qu'il écrit : au moment où je commente 21 recommandés.

Il va être encore très long et très dur le chemin pour la reconnaissance des violences faites aux femmes.

Mais je suis tout de même heureux que contrairement à 2017, de plus en plus d'abonnés entrent en résistance à ce type de propos insultant pour les femmes.

Exact. Alors même que devant les policiers et les magistrats le porc en question reconnaissait lui avoir tenu les propos obscènes qu'elle lui reprochait sur BALANCETONPORC.

A l'évidence vous n'avez lu que Pierre Degoul.

Les autres abonnés ne pensent pas comme vous donc vous vous en fichez.

Les femmes n'ont qu'à porter plainte : mais bien sûr, c'est si facile de porter plainte quand on a été agressé sexuellement. En plus c'est sur le lieu de travail, les témoins sont nombreux. Et comme les gens disent toujours la vérité de ce qu'ils voient sans se laisser influencer par la peur de perdre leur travail, ou de se faire agresser à leur tour, du coup c'est facile d'entrer en guerre, de prendre un avocat pour se porter partie civile (sinon l'accès au dossier, pompon), de répéter les faits au minimum une fois par jour, pour les policiers, pour son avocat, pour l'assistante sociale si on doit passer par l'aide juridictionnelle, pour plusieurs avocats si le premier ne se contente pas de l'aide juridictionnelle, etc.

oui il n'y a rien de plus facile décidément que de dire la vérité sur une agression sexuelle subie n'est-ce pas ? C'est comme de dire qu'on a été cambriolé, pas vrai ?

Je comprends le raisonnement, et je sais que les gens sont dans le déni dans ce genre de situation. J'ai déjà constaté la remise en cause perpétuelle de la parole des victimes, y compris par l'entourage proche. Et je sais que la justice accorde le bénéfice du doute à l'accusé, qui n'hésite pas à s'autoproclamer lavé de tous soupçons par la suite.

Il est probablement plus prudent de la part des victimes de parler à la presse, effectivement, meme si on aimerait que d'autres options existent.

Merci d'avoir pris la peine de remettre les choses en perspective.

Je ne nie pas les difficultés et les limites actuelles de notre système, mais ce qui ne m'empêchera pas de dénoncer les dérives importantes vers quoi les accusations basées uniquement sur des témoignages amènent.

 

Médiapart aurait-il décidé d'officialiser la présomption de culpabilité ?

 

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Médiapart a à maintes reprises prouver qu'il n'informait que sur des faits établis. Oui c'est une présomption de culpabilité comme d'innocence.

Et une fois encore, une généralisation abusive : non, le "théâtre" n'est pas un lieu privilégié des violences sexuelles systématiques, qui donnerait lieu à un "tabou" particulier. Pas plus que les facultés d'archéologie, de géographie, la mairie de Saint Nazaire, la Croix-Rouge ( la liste s'allonge... ) Il peut arriver, au théâtre comme n'importe où ailleurs, que des hommes se comportent de façon odieuse, pas parce que c'est le théâtre, mais parce que ce sont les hommes, et qu'il y a des hommes partout.

je suis d'accord

"Médiapart aurait-il décidé d'officialiser la présomption de culpabilité ?"

Ceci est exactement la seule bonne question à poser... pas de plainte déposée... des faits allégués...

Relater en une, de manière extrêmement détaillée, ce qui ressemble à s'y méprendre à un faisceau de présomptions pouvant entrainer un licenciement pour faute lourde, ce qui ne semble pas être le cas ici, ne présente aucun intérêt informatif et n'est pas à l'honneur de l'investigation journalistique.

Les médias n'ont aucunement à se substituer à la police et encore moins à l'institution judiciaire. Les "présumées victimes" doivent employer d'autres moyens que les procureurs médiatiques... il est urgent de le rappeler : ces moyens existent et peut être plus pour très longtemps. 

Pour la ixième fois ce sont de "présumés coupables" qui sont lynchés socialement dans ces colonnes... il serait peut être temps de mettre fin à ces pratiques de journalisme de caniveau voire, comme ici, de bidet...

L'hystérisation du slip comme principe éditorial ne devrait intéresser personne, hors les férus des médias lessiviers... et les américains...

Mediapart mérite mieux... et ses lecteurs aussi...

 

Ce commentaire a été dépublié par son auteur.

 

je pourrais croire à votre amour de l'égalité de traitement si pour caractériser des faits d'agressions sexuelles vous n'usiez de périphrases visant à atténuer la gravité des actes.

L'usage de périphrases est caractéristique.

Un peu comme le fait de nier avoir agressé tout en tentant de diminuer l'impact : "je ne les ai pas touchées. Mais tout le monde un jour ou l'autre croit avoir senti la langue du partenaire."

Alors qu'en fait ou vous n'avez rien fait, ou vous l'avez fait mais vous ne donnez pas le même sens à ce que vous avez fait que le sens attribué par l'autre. Mais, la vérité c'est seulement ou vous l'avez fait ou vous ne l'avez pas fait, vous comprenez ?

C'est l'histoire de celle qui nie avoir volé le sac de sa sœur. Et puis d'ailleurs entre sœurs c'est pas du vol. De toute façon je le lui ai rendu son sac. Trois faits inconciliables entre eux.

Donc il y a les périphrases pour caractériser des agressions qui n'ont pas eu lieu. Puisque ce ne sont pas des agressions.

Libre à vous de digresser à propos de cette affaire - et d'ailleurs, de toutes les autres. Mais je n'ai rien dit de ce que vous supposez que j'ai dit ( que j'aurais dû dire, pour vous permettre de digresser, etc. )

J'ai dit simplement que Médiapart, qui se montre d'une prudence de Sioux ( non, je ne suis pas siouxophobe ! ) et d'une discrétion de violette sur certains sujets criminels - notamment quand ses potes islamistes sont dans le coup - met systématiquement nommément en cause des gens qui n'ont pas encore été, non seulement condamnés, mais même jugés, voire inculpés, dès qu'il s'agit d'affaires de "violences sexuelles".

Certes, une main au cul ou une langue baladeuse sont bien plus graves qu'un égorgement public, mais si on invoque parfois, à juste titre, la présomption d'innocence, il faut le faire dans tous les cas.

De même, je m'insurge contre la dérive intellectuelle, journalistique voire juridique, de mettre en cause toute une institution ( aujourd'hui "le  théâtre", hier la Croix-Rouge, la fac d'archéologie, la mairie de saint Nazaire... ) parce qu'un de ses membres a ou aurait eu un comportement répréhensible, voire ( la justice nous le dira ) délictueux. Il n'y a pas plus de "tabou" sur le sujet au théâtre que chez les conducteurs de bus, les pêcheurs à la ligne, les sidérurgistes ou les journalistes...

A ce propos, on attend toujours que les justicièr.es de la rédaction publient le nom de leur confrère de Médiapart  écarté pour les même soupçons d'inconduite. Pourquoi tous les autres, et pas celui-là ?

Dérive soulignée par le nombre impressionnant de fois où des affaires d'inconduites sexuelles, ici même pas des viols caractérisés, sont mises en avant, en tête du journal ou en place d'honneur.

Mais si vous aviez pris la peine de lire mes interventions, pourtant brèves et manifestement comprises d'un certain nombre de lecteurs, ça vous aurait évité la peine d'un commentaire inutile.

Vous avez malheureusement raison, et il est assez regrettable de voir Mediapart s'engager dans cette direction.

Ici encore, chercher à comprendre, c'est déjà excuser, ou prendre le parti de l'agresseur, c'est être du mauvais côté, comme disait un de nos grands penseurs de Barcelone.

Ici encore, la meute qui à la vérité préfèrera toujours être rassurée par la présence des autres, et par son sentiment de bien penser, de savoir, cette meute s'est trouvé un nouveau combat. Au risque, à force de ridicule, de masquer les véritables problèmes.

Un ami de mon fils a failli se retrouver en prison car accusé de viol par une amie. Heureusement, les propos de cette dernière étaient tellement peu crédibles que même la police a fini par s'en rendre compte.

Alors, laissons la meute des blaireaux qui estiment penser quand ils épousent une cause. Celle-là est à la mode, nul doute qu'ils en trouveront d'autres. Et dommage pour la vérité, s'il est encore possible de l'établir et de définir les limites entre quelques gestes déplacés et une véritable agression.

décidément, le déni il n'y a que ça de vrai chez vous : déni à répétitions, déni du bien fondé des articles sur les violences à caractère sexuel, déni de vos propos pourtant écrits.

A l'évidence vous êtes compris par nombre d'abonnés : si peu prennent la peine de vous répondre.

Inutile de vous vexer. Surtout qu'il n'y a rien d'original dans ce que vous dites - et bien peu de matière en dehors des clichés en usage sur ce site...

Mais si au lieu de vous écouter penser ( ce qui ne doit pas prendre longtemps...) vous preniez la peine de lire ce à quoi vous prétendez répondre, vous verriez l'inanité de votre mini-tirade sur le déni. Je ne dénie pas "les violences à caractère sexuel", je conteste la façon biaisée et imprudente dont elles sont présentées ici. Certes, je n'ignore rien de la façon de lancer une campagne de presse, ce que font certain.e.s journalist.e.s de Mdpt sur ce sujet. Mais personne n'est obligé de tomber dans le jeu et de renoncer à réfléchir, même pour hurler avec les louv.e.s..

Les médias n'ont aucunement à se substituer à la police et encore moins à l'institution judiciaire.

le rôle des médias est de sortir des affaires qui ne sont pas encore suivies par la justice. C'est du journalisme d'investigation, que cela concerne Sarkozy, Benalla, ou un quidam lambda. Dans cet article, il y a une enquête, des témoignages concordants, des recoupements. Les faits ne font aucun doute. Les journalistes doivent etablir les fait et s'approcher le plus possible de la vérité.

Que la justice prouve que les faits sont hors la loi ou non, ce n'est pas le problème de Mediapart. Mediapart ne mets pas les gens en garde à vue, ne les condamne pas à des amendes ou de la prison. Et donc ne se substitue pas à la justice ou à la police.

"...cela concerne Sarkozy, Benalla..." Tout à fait d'accord...

Derrière ces mises en cause il y a précisément un travail d'investigation, spécialement dans Mediapart, en raison du caractère publique des affaires évoquées... et les dossiers présentés au lecteur sont largement bordés...

"...ou un quidam lambda." Surement pas...

Cela ne devrait susciter l'intérêt de personne... il s'agit de la sphère privée et les dossiers sont branlants... c'est de la presse de caniveau... de bidet en fait... seule une autorité légitime, démocratiquement légitime, devrait pouvoir exercer ses prérogatives de répression dans ces affaires sensibles et totalement personnelles. La liberté de la presse comme celle des réseaux dits "sociaux" doit s'arrêter pile au niveau de la ceinture... et pas satisfaire une demande aux motivations douteuses... pour entretenir le fond de commerce juteux des lessiviers... nous ne sommes pas "américains"... pas encore.

 

Est-ce que cela a quelque chose à voir avec la qualité du texte représenté ?... Oui, je suis chafouin....

C'est vrai que dans le Dialogue des Carmelites on s'enflamme peu..

Vous vous avancez : il me semble que les asiles du catholicisme et ceux qui les hantent jouissent, notamment sur ce site, d'une réputation plus que sulfureuse...

 

  • 08/10/2019 20:30 Par YG75

Où est le problème ?

Crime ou délit implique une plainte et un jugement suivi ou non d'une condamnation.

Ensuite seulement une rubrique des chiens écrasés pourrait commenter.

Dans ce cas le sujet ne m'interpelle pas je n'ai pas envie de m'offusquer ni de lapider le soit disant violeur.

Médiapart ne devrait pas investiguer sur des faits divers à moins qu'ils n'aient plus rien à publier.

Je pense qu'il s'agit d'informer sur le fait que ces comportements continuent malgré la publicité faite depuis des mois. Un délit en vaut bien un autre.

Je ne vois aucun délit dans les comportements décrits. Pur jugement moral que le vôtre.

Vous devriez relire les articles 222-22 et suivants du code pénal...

"Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise."

Fourrer sa langue dans la bouche d'une collègue ne se fait pas, même au théâtre si ce n'est pas explicitement prévu dans la mise en scène. Dès lors, comment pouvez- vous nier qu'il s'agisse d'une atteinte sexuelle commise par surprise et, donc, d'un délit ?

De plus, la répétition des faits fait partie de l'identification du harcèlement. Et, il me semble, d'autant plus qu'il avait été averti.

je suis d'accord avec vous.

mais vous comme moi avons, outre des pseudonymes et non des patronymes prénom+nom, la fâcheuse tendance à prendre les pinces-fesses pour des violences contre les femmes.

Pas Bertrand Costet pour qui frotter son sexe par surprise, par derrière sur une collègue, n'est pas un délit mais une question de plaisir sexuel. Ou de saine rigolade.

Faut comprendre. Et je pense avoir compris.

Vous n'avez jamais senti le sexe de quelqu'un contre vous ? Dans le métro ? Ou les seins d'une femme qui vous est parfaitement étrangère ? Ce n'est pas forcément traumatisant même si c'est désagréable.

Que cela arrive plus qu’ailleurs lorsqu'on est comédien-ne n'est guère étonnant mais s'en émouvoir est surprenant. A chacun chacune de savoir poser les limites et gare à celui ou celle qui les franchit.

On a maintenant en France un des arsenaux juridiques les plus fournis pour lutter contre toute forme d'agression sexuelle ou de harcèlement sans même parler de viol. Certes le problème de la preuve est crucial mais dans le cas présent il semble qu'il n'y ait guère de témoignages en faveur de l'abruti qui oublie sa langue dans la bouche de sa partenaire.

Donc pourquoi se contenter d'une main courante si la matérialité des faits est constituée et pourquoi nous emmerder avec un article peu utile qui reflète ou ne reflète pas, on ne sait, les pratiques du milieu théâtral parisien.
Notez que la pièce a été arrêtée ce qui est sans doute une bonne considérant que Franck Lebœuf jouait dedans, outre les problèmes sus-nommés

Il y a pourtant ici, à les lire, plusieurs personne déséquilibrées prêtes à accompagner les plaignantes au commissariat ou chez le juge, et même prêtes à rendre (leur) justice séance tenante !

Mais voilà de plaignantes il n'y a point.

"... pourquoi nous emmerder avec un article peu utile qui reflète ou ne reflète pas, on ne sait, les pratiques du milieu théâtral parisien."
Des articles sur des sujets divers, il y en a beaucoup, y compris sur Mediapart. Ceux qui ne nous interesse pas, on ne les lit pas, et puis voila. Pourquoi celui-ci, particulièrement, devrait-il être utile et ne pas "emmerder" certains lecteurs? Et pourquoi "emmerde-t-il" certains lecteurs? Sachant que d'autres trouvent cet article utile et ne sont pas " emmerdés" par lui.

Quand à la question de pourquoi il n'y a pas eu de dépôt de plainte, il y est répondu dans l'article et dans les commentaires. L'absence de plainte n'annule pas les faits.

 

"Interrogé par Mediapart..."

 

Je ne comprends même pas l'existence de cet article surtout porté en "une" que j'ai lu en le survolant. Il s'agit d'un article à charge portant sur les agissements lourdingues d'un comédien de théâtre de seconde zone. Il faut rappeler que comédien est un métier particulier puisqu'on joue littéralement avec les sentiments humains, des plus nobles aux plus vils ce qui peut entrainer des comportements particuliers. On ne peut donc pas y appliquer les mêmes règles de jugement moral que pour les autres activités humaines.

Quant à toutes ces fameuses mains courantes déposés par les un(e)s et par les autres, ça n'a guère de valeur juridique et les policiers s'en torchent. Soit vous portez plainte et cela peut éventuellement déclencher une enquête soit vous ne portez pas plainte car vous ne souhaitez pas poursuivre l'auteur des faits relatés.
Affaire classée.

On ne peut donc pas y appliquer les mêmes règles de jugement moral que pour les autres activités humaines.

Mais c'est dingue ! ce soir il n'y a que des porcs sur ce fil ? En quoi des comédiennes devraient être victimes de moins de moralité que pour d'autres professions ?

Je note que ces propos infâmes n'émanent que d'hommes … On n'est pas prêts de s'en sortir. 

Ici chacun peut s’exprimer sans se faire insulter comme vous le faites à plusieurs reprises.

obscène!

Si vous n'avez toujours pas compris la spécificité du métier de comédien-ne c'est que vous êtes stupide ce que laisse entrevoir votre commentaire plein de finesse.

Ah bon pourquoi comment ?

"des agissements lourdingues" ? Sérieux ?

Peut-être pourriez-vous imaginer l'espace d'un instant que c'est quelqu'un de proche à qui l'on met de force une langue dans la bouche, ou un sexe sur les fesses...une sœur, une mère, une fille, un fils... Vous verrez que votre ressenti et vos commentaires ne seront pas les mêmes !

Et enfin, sachez qu'il ne suffit pas de porter plainte pour que l'affaire soit traitée et aille jusqu'au jugement. Et oui, nous sommes au 21ème siècle et malheureusement les choses n'ont pas énormément évolué. A notre époque encore les attaques matérielles sont prises beaucoup plus au sérieux !

Allez donc accompagner quelqu'un qui s'en va déposer plainte pour ce type d'affaires et surtout n'oubliez pas de remplir vos poches de mouchoirs. A sa sortie cette personne en aura besoin tant il est chamboulant de devoir raconter son histoire face à des gens qui sont formés pour chercher la faille. Car oui, chacun est libre de mentir où pas ! Mais quand vous avez le courage, la force, de dire une vérité, car vous pensez en votre âme et conscience que ça permettra de protéger et d'éviter d'autres victimes, et que des années plus tard il ne se passe toujours rien, alors vous réalisez à quel point l'avoir a plus de valeur que l'être, car à ce moment-là vous comprenez que l'affaire est classée !

Dans le cas d'un dépôt de plainte, à minima, l'auteur des faits est interrogé, ce qui n'est pas rien. Dans le cas où sa culpabilité ne peut être établie avec certitude, ce qui est souvent le cas, les faits sont classés sans suite. C'est l'application d'un principe essentiel en droit, qui s'applique à tous et en toute matière, qui est la présomption d'innocence. Et vous n'avez pas envie de faire une croix sur la présomption d'innocence. 

Néanmoins dans le cas présent, étant donné la profusion de témoignages, de mains courantes, etc... Un procureur aurait toutes les raisons de poursuivre l'auteur présumé devant un tribunal, et de le faire condamner ou non. N'oublions pas qu'il y'a ici de nombreux témoins face auxquels le déni ne suffit pas à se défendre. Une démonstration de l'innocence de l'auteur probante lui permettrait toutefois de porter plainte pour ce qui serait alors entièrement légitime, une dénonciation calomnieuse. En clair, on serait dans le cas de figure d'une procédure juste, équitable, et fondée en droit. Et encore une fois, l'argument de l'inefficacité supposée de la justice n'est pas fondé ici, d'une part en raison de l'importance du faisceau de preuves présentées par les supposées victimes, d'autre part en raison de l'absence d'action en justice précédant la publication de l'article.. Témoigner devant des policiers n'est pas, à priori, plus éprouvant que de le faire devant un journaliste, tout comme le faire pour une main courante n'est pas plus éprouvant que dans le cadre d'une plainte...

On peut regretter sur le fond la publicité faite dans un quotidien national à cette affaire. En quoi mérite t'elle l'attention d'autant de lecteurs ? L'acteur en question n'a certainement pas une renommée justifiant l'article en question ou les efforts mis dans cette investigation, à moins que Mediapart compte remplacer méthodiquement les investigateurs de la police judiciaire sur l'ensemble des centaines de milliers d'affaires comme celle là qui se produisent chaque année en France.

Non mais je rêve ? Si ta femme comédienne te dit que dans une scène elle doit juste embraser un mec et que celui ci lui fourre sa langue dans la bouche a chaque fois , tu demande a ta femme de changer de métier ? Ou qu'elle savait ce qu'elle faisait en choisissant ce métier ? Ou qu'elle a cas se démerder ?

Bordel , ceux qui sont contre ces deux femmes ne sont que des lâches ,( logiques) , et je plaint leur femmes et soeurs !

"Ou tu porte plainte ou tu te la ferme , affaire classée !"

 

Mais c'est quoi ces discours ? Il n'y a pas de demi mesures ? Tu porte plainte pour tout toi ? Il n'y a pas eu viol réel , les mains courantes servent a dire que le mec risque d'aller trop loin , un peu quand une femme menacée demande une injonction pour que le mari ne s"approche pas de la femme , c'est a titre préventif bordel ! Si cela existe c'est que ça a une nécessité juridique  pour plus tard , au cas ou le mec en ferait plus , ça sert a protéger ducon !

Vous ne parlez que pour vos gueules sans vous mettre a la place de ses femmes qui pourraient être les vôtres , vos soeurs ou vos amies ! 

Tout ces comportements , a l'instar de la pédophilie et l'âge du consentement des gosses qui n'a de cesse de baisser , ne risque pas de changer , quand on entends certains discours nauséabonds et lâchent !

Je trouve tout cela violent et je plaint les femmes , mais pas " les miennes" , avec moi , après un avertissement , le mec ne fourre sa langue dans plus aucunes bouches !!

Et la , ça deviendra une affaire classée !!

Comment définissez vous des comportements lourdingues ? Je vous pose la question.

Etes vous d'accord que leurs limites soient appréciées différemment d'une personne à une autre. Et que lorsque la personne qui les subit demande à celui qui les pratique de les arrêter et qu'il continue, alors là çà devient véritablement de l'agression.

Répondez moi si vous n'êtes pas d'accord.

Je suis d'accord avec vous, et en tant qu'homme, je partage votre écoeurement face à ces propos sordides et délavés digne d'un "pot-bouille" de Zola!   Fantasmagorie toute bourgeoise de l' homme viril avec une variante originale: ici, Le comédien remplace le noble tenu en haute considération par sa supposée supériorité morale, ses incivilités ne  pourrait par conséquent être condamnable  pour cette sorte de surhomme échappant à la loi commune  qui ne saurait être confondu avec la plèbe.

Mais, de grâce, laissez donc les porcs à leur place, ils n'ont rien à voir dans cette histoire! Ce sont des animaux très intelligents et doux!

Je réclame une grande campagne de réhabilitation  du porc injustement traité !

"Je trouve tout cela violent et je plaint les femmes , mais pas " les miennes" , avec moi , après un avertissement , le mec ne fourre sa langue dans plus aucunes bouches !!"

On sent bien à cette phrase qu'avec vous "vos femmes" ont trouvé un protecteur, un vrai, un dur, un tatoué (peut-être).

Peut-être que l'auteur du commentaire lourdingue que vous commentez comprendrait mieux si c'était à lui qu'on mettait de force une langue dans la bouche lors d'une situation de travail où il ne peut pas réagir, ou qui était enlacé par derrière et par surprise par quelqu'un qui collait son sexe contre ses fesses. Et que cela se répétait malgré ses refus et les semonces de son chef.
Peut-être.

Ou peut-être pas, tellement la prise de pouvoir sur l'autre et l'agression que représentent ces conduites sont encore niées par nombre d'hommes. La preuve: les recommandés que recueille le commentaire en question.  

Etienne, je ne remets pas en cause la présomption d'innocence, pour ce qui est du personnage dont il est question dans cet article. Même, si je l'avoue, je suis tentée de croire ce que ces femmes disent avoir subi. Mais je n'étais pas présente, donc je ne sais rien.

Mais que dire, que penser, lorsque l'on sait que le coupable a été interrogé et que, malgré les multiples abjections dont il est l'auteur, ça ne va pas plus loin ? Et je ne parle pas de présomption, je parle de certitude ? Car c'est un fait et non pas une coquetterie de mon imagination. Et ce, malgré l'importance du faisceau de plaintes ! Rien, nada, niente !

Je n'ai pour ma part, jamais témoigné devant des journalistes, mais il me semble évident que ce ne peut être la même chose. Et je puis vous assurer que le faire face à la police a été une épreuve que je ne peux oublier. Le coupable lui est resté libre comme l'air...

Vous vous demandez pourquoi tant de lecteurs de Médiapart sont attirés par cet article. Peut-être parce qu'il fut long le temps des non-dits et lourde cette chape de plomb écrasant les victimes, les brutalisant une ultime fois tant le silence était de mise.

Et vous, qu'est-ce qui vous a attiré là ?

user des femmes comme si c'étaient de la viande à foutre c'est pas insultant ? Moi je trouve et porc s'il n'est pas collé à sale manque d'expressivité.

Je suis pour que l'on désigne un sale porc pour ce qu'il est. Ce qui implique ceux qui les soutiennent.

"Dans le cas d'un dépôt de plainte, à minima, l'auteur des faits est interrogé"

faux, il arrive qu'il ne soit même pas convoqué.

"Dans le cas où sa culpabilité ne peut être établie avec certitude"

mais la police n'a pas à établir la culpabilité ou non. La police a un rôle d'enquête afin de rassembler les faits et de les soumettre au Parquet, lequel est seul habilité à classer ou pas. Et même en cas de classement, prendre un avocat afin de se porter partie civile est toujours possible (et faire appel de la décision du Parquet). Et même en cas de classement, il a pu être fait parce que le Parquet n'a pas eu tous les éléments : autres plaintes par exemple, dans d'autres régions. Malheureusement les personnes ne sont pas informées de leurs droits de manière complète par les officiers de police, lesquels vous diront qu'ils ne sont pas payé pour ça. Ce qui n'est pas entièrement vrai, car ce sont des officiers assermentés et ils ne doivent pas vous maintenir dans l'ignorance de la loi.

"Néanmoins dans le cas présent, étant donné la profusion de témoignages, de mains courantes, etc... Un procureur aurait toutes les raisons de poursuivre "

Oui, mais il demeure seul décisionnaire de le faire ou pas ; au pénal en tout cas. Même dans des situations de viols sur enfants de moins de 15 ans, on a vu dans des affaires récentes, les Parquets déqualifier les viols en attentat à la pudeur ou en harcèlement. Déqualifier est une manière de couper cours aux frais de justice engendrés par les enquêtes, la présence d'un juge d'instruction étant obligatoire dans les cas de crime (viol) ; parfois aussi pour éviter à la victime de répéter encore son histoire ce qui ajoute du trauma au trauma. Or les Parquets ont des ordres de désengorger. Les magistrats du siège apprécient moyen de voir arriver des tas d'affaires d'agressions sexuelles, ou d'insultes à caractère misogyne (et oui c'est un délit aussi), dans des tribunaux déjà bien encombrés.

Avez-vous entendu une augmentation du nombre de Parquets, de juges d'instruction, de magistrats en général, de policiers : donc le coup de "ya qua déposer plainte", non cet argument est faux car la situation de la Justice ne s'est pas améliorée parce que plus de femmes déposent plainte.

"On peut regretter sur le fond la publicité faite dans un quotidien national à cette affaire. En quoi mérite t'elle l'attention d'autant de lecteurs ?"

Pourquoi ? les violences faites aux femmes ne méritent pas l'attention du lectorat de Mdp ? Les violences faites aux femmes n'ont pas à être relatées, dénoncées, décryptées, conspuées ?

"L'acteur en question n'a certainement pas une renommée justifiant l'article en question ou les efforts mis dans cette investigation, "

Ah bon ! C'est à la renommée du mis en cause que l'on doit ou pas la dénonciation de violences à caractère sexuel comme étant intrinsèque au fonctionnement de cette société de merde. N'avez vous pas récemment dans des affaires où le mis en cause était célèbre, dénoncé exactement le contraire de ce que vous écrivez, à savoir que c'était la notoriété du mis en cause que MdP visait et que "c'était bien fâcheux, MdP ne s'intéressant pas aux affaires de gens moins célèbres" !

"à moins que Mediapart compte remplacer méthodiquement les investigateurs de la police judiciaire "

les journalistes choisissent les affaires qu'ils mettent à jour : ça s'appelle la liberté de la presse. Et vous êtes de mauvaise foi en prétendant qu'il "remplacent" les investigateurs de la PJ. Ils relatent et le point de vue des victimes, celui du ou des mis en cause lorsqu'il.s. daignent s'exprimer, et celui de la police, voire de la Justice, lorsqu'elle daigne s'exprimer.

"sur l'ensemble des centaines de milliers d'affaires comme celle là qui se produisent chaque année en France."

allez je vais vous dire merci : vous reconnaissez que non pas des centaines, mais des milliers d'affaires comme celles-là se produisent chaque année. Mais selon vous il ne faudrait pas en parler. Pas enquêter. Donc les journalistes devraient se taire, laisser les policiers prendre les plaintes (ou pas), les Parquets classer sans suite, ou poursuivre, mais surtout, Chuuttt ! Laissez les se faire agresser dans le silence des agneaux.

Vous faites état de beaucoup de paradoxes dans votre démonstration de pourquoi les femmes agressées doivent se taire et pourquoi les journalistes feraient bien de ne pas relayer leur parole.

ça m'a mis mal à l'aise, pour le moins.

et ben voilà : ça c'est de la vanne lourdingue (réhabiliter le porc dans le même temps ou des réseaux sociaux appellent à dénoncer les SALES porcs).

Et si vous essayiez de gaspiller votre empathie dans la réhabilitation des femmes régulièrement insultées dans les réseaux sociaux ? Je suis certain qu'elles apprécieront plus que les porcs le soutien que vous leur apporterez.

Et les "vôtres" elles trouvent quoi avec vous ?

C'est vrai que c'est grave d'écrire "les miennes", sous le coup de l'indignation.

Par contre laisser les bertrans et autres vomir leur haine des femmes sur un fil de commentaires destiné à dénoncer les violences envers les femmes, ça c'est "normal".

Merci !

Ma femme n'est pas comédienne môôssieu elle fait un métier honorable !

Vous avez tout du mari jaloux violent vu vos propos. Il y a certaines scènes délicates à jouer quand on fait ce métier et la limite entre le vrai et le faux est parfois ténue. Il faut assumer comme on assume des tas d'autres injustices ou inconvénients dans les autres corps de métier. Sauf lorsque ça dépasse les limites et tombent sous le coup de la loi. Enfin on a tellement de lois débiles en même temps.

Mais bon le fond du problème est que Thierry Samitier est un gros con qui mérite d'être blacklisté, il doit l'être maintenant, mais il ne mérite ni un article, ni une telle polémique. S'il n'est que le symptôme d'un malaise plus général dans ce milieu alors il faut citer d'autres noms.

Recréez donc une Ligue pour la Vertu et la moralité publique, excitez vous avec vos amis !

Moi j'ai vomi ma haine des femmes ???... Vous êtes carrément débile et vous et vos semblables qui adorez invoquer la loi, sachez que vous êtes en train de me calomnier sérieusement. Attention !

Vous déformez des propos pour en inventer d'autres qui vous conviennent. Ce fil de commentaires est là pour réagir à un article que je juge inutile et contre-productif.

Votre haine elle est pour qui ? C'est quoi votre problème ? Il y a ici beaucoup d'intervenants qui pètent les plombs pour un rien, sans doute le reste du temps remplisent-ils les cabinets de psychiatres et autres psychothérapeutes. Y'a du boulot.

J'entends ce que vous dites, oui les procureurs ne poursuivent pas tout le temps, oui on ne va pas toujours devant un tribunal. En même temps, ici on ne saura jamais, vu que le dossier n'ira jamais sur le bureau d'un procureur.

Je pense que les violences faites aux femmes, depuis un an et demi, on en mange au petit déjeuner à la radio, à midi au travail et le soir à table en rentrant chez soi. Donc arrêtez avec votre "ahhh mais vous voulez bâillonner les victimes". Simplement je pense que, dans ce cas précis, faire une telle publicité avec cette affaire n'est pas une bonne chose. 

Ici on a un grand quotidien national qui révèle l'identité d'un auteur présumé à une audience très large, trop large. Vous pouvez être sûre que l'ensemble de son milieu professionnel était déjà au courant, mais désormais il aura même des difficultés à en changer. Il risque de passer les 10 prochaines années à éviter les lieux publics et à faire des théories quand les gens le regarderont de travers. Est-ce que c'est mérité ? 

Je pense qu'il est là, le fond du problème que ce genre d'articles me pose, à moi, et me dérange profondément. On obtient pas la juste de cette manière car la punition qu'on obtient n'est pas juste. Elle est hasardeuse, chaotique, à géométrie variable. Bref, elle est tout sauf satisfaisante. Et puis elle est pas graduée en plus. On a l'impression que les "violences faites aux femmes" devient un énorme package de choses très graves, qu'on trace un trait d'égalité entre des affaires de viol et des affaires de ... De je ne sais même pas ce que c'est exactement cette affaire en plus. 

Donc je suis navré que mon ressenti vous mette mal à l'aise, mais je ne vais pas m'empêcher de l'exprimer pour autant. 

 

Manque plus que les salles de garde et les cabines arrières des long-courriers et Mediapart aura fait le tour des corporations...

manquera encore les chaînes de montage, les comités politiques, les bars à skinheads et/ou hells, les concerts de rock, notamment les festivals, le marché de l'art, les maisons de disques, les diocèses, les services d'action sociale, les salles d'op, etc.

finalement partout où il y a de l'homme mis en présence de femme.

Et il s'agit bien de ça : débattre de ce qu'est un rapport homme femme qui ne soit plus fondé sur de la violence de genre, de race ou de classe.

 

Franchement cela devient n’importe quoi Mediapart avec cette litanie d’articles qui posent le discrédit sur des personnes sans aucune forme de procès.

Mediapart distille le principe de culpabilité et c’est sur le principe assez ignoble. Cette brutalité pose problème.

En France et donc en démocratie c’est à la Justice de travailler sur la base de plaintes et pas aux média. 

Mediapart est un journal d’opinion. Il étaye ses opinions par des faits. À vous de vous faire les votres mais ne reprochez pas au journal de faire son boulot.

 

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Ça c’était avant ...

"en France et donc en démocratie..."Eh les gars , il y a un comique assez bon , savez vous ou il joue ?

Avec votre raisonnement, beaucoup d'affaires qui ont eu, ou ont aujourd'hui, une suite judiciaire seraient restées enterrées si MdP et qq autres medias n'avaient pas fait ce travail préalable de mise en lumière. 

On peut tout-à-fait discuter de la pertinence d'écrire sur ce cas précis, et avec un tel titre. J'imagine d'ailleurs que la question a dû également se poser en  salle de rédaction. Mais on ne peut pas nier l'intérêt démocratique du travail des journalistes d'investigation, même en l'absence de plainte !

Par ailleurs, vous pouvez certainement accorder à MdP le bénéfice du doute quant au sérieux de l'enquête, en particulier sur un terrain aussi miné.

Et même pour le titre, on peut s'interroger : ont-ils des éléments justifiant l'emploi du mot "tabou" ? L'affaire présentée n'est-elle qu'un exemple et d'autre cas ont-ils été signalés à la rédaction ? C'est peut-être le cas...

Journal d’opinion ? sur cet acteur ici sur Besson ailleurs ? 

Dans le cas présent les faits ne sont pas étayés par Mediapart. Mediapart ne fait que relayer la version des faits de personnes qui disent avoir subi des préjudices.

Or c’est à la justice et à elle seule de recueillir la version des faits de ces personnes et pour cela il faut déposer une plainte.

Mediapart se pose ici en justicier médiatique ce qui à mon sens est ignoble sur le principe.

Médiapart a dénoncé des scandales politico-financiers aux plus hauts échelons de la société française.

Mais qu'il dénonce des violences de genre et là c'est plus des enquêtes, mais "du discrédit sur des personnes".

FAUX CULS !

Mais non ! Peut pas accorder du crédit : parce qu'il y a le mot sexe.

Le sexe, c'est des affaires de sexes, de mœurs quoi !

Vous semblez avoir beaucoup de mal à hiérarchiser l'information. La langue de monsieur Samitier vaut donc pour vous une guerre en Syrie, une procédure de destitution de Trump, les enquêtes sur Sarkozy, les violences policières des flics de Macron, la félonie du ministre de l'intérieur j'en passe et de meilleures.

 

Pouark! ... avec la langue!!!... déjà que sans c'est dégueulasse!!!...

 

Les représentations de la pièce se sont arrêtées brutalement. Pas parce qu'il  n'y avait pas de public, pas parce qu'il n'y avait pas de lumière, pas parce que les sièges étaient devenus trop râpés...

 

J’avoue apprécier moyennement la rédaction juridique de ce mail.

Quelle honte ! Cet homme se trouve de fait complice ou tout du moins encourage les comportements du harceleur. Comment après cela encourager les femmes à porter plainte ? Lui aussi devrait faire l'objet d'une main courante étant hiérarchiquement leur supérieur.

 

Une actrice a déclaré dans une interview sur ce genre de sujet, je me rappelle l'avoir lu:

"en tout cas, Depardieu il met la langue".

Cela me parait très vraisemblable.

Quelqu'un embête Depardieu sur le sujet ? C'est tout juste si cela n'est pas inhérent à son "génie", universellement salué par la profession.

C'est triste mais vrai, n'importe quelle actrice est prête à tout pour donner la réplique à Depardieu.

Plus facile de s'en prendre à un illustre inconnu.

"n'importe quelle actrice est prête à tout pour donner la réplique à Depardieu."

Parlez pour vous !

Je vois bien Taxidiotis présider la nouvelle ligue de Vertu mais il va falloir révéler votre identité...

 

Je trouve la vidéo de cet homme, qui demande (même pour rire) à des femmes de laisser un billet de 5, 10, 50, 100 euros pour évaluer ses performances sexuelles, absolument obscène !! Il y a des limites à l'abjection et je trouve là qu'elles sont allègrement franchies. En tout cas, je voudrais témoigner qu'en tant qu'homme je ne me sens pas concerné par ses propos qui voudraient mettre tous les hommes dans le même panier. Et je voudrais ajouter qu'ils me donnent, à moi-aussi, envie de vomir !!

merci alternatif

faut bien avouer que cette attitude trop répandue est un problème masculin lié à une volonté de domination  

il faudrait penser les choses afin de faire cesser tout cela ;

déjà, l'éducation à l'école (je ne parle pas de la théorie du genre) puisqu'elle n'est peut-être pas bien faite à la maison ; je pense que vous avez été bien élevé cher alternatif ; en tout cas, vous n'avez pas eu à subir un mauvais modèle durant votre enfance ;

Ne mélangeons pas les comportements d'agression sexuelle (dont cet homme est accusé) et l'humour ou les propos graveleux à propos du sexe, lorsque ceux-ci ne sont pas employés comme moyen de pression ou de harcèlement (en l'occurrence, cette vidéo postée sur internet n'a rien à voir avec des propos qui seraient adressés - et imposés - à une femme sur son lieu de travail, par exemple).

On peut vouloir lutter contre les violences sexuelles d'une part, et apprécier de parler de cul de façon vulgaire ou choquante d'autre part. On peut respecter les femmes dans les interactions que l'on a avec elles, et tenir des propos "obscènes" lorsque ceux-ci ne leur sont pas imposés (de même qu'on peut être un agresseur sexuel, tout en maniant la langue châtiée qui sied aux personnes bien élevées...).

Le féminisme et le puritanisme moral sont deux idéologies bien distinctes. Et elles se différencient par la défense de victimes concrètes pour l'une (femmes harcelées pendant une pièce de théâtre), la défense de principes moraux et abstraits du "bien-parler" dans d'autres (obscénité - toute subjective - de propos humoristiques publiés sur le net).

ça n'existe pas la "théorie du genre" !

On parle d'études sur le genre (anciennement psychologie différentielle), aujourd'hui abordées aussi bien par la psychologie, que la sociologie, l'histoire, la philosophie.

 

Ne confondons pas une gangue lourde et une langue gourde.

Bon, je sors !

Image Image

 

 

L'article est intéressant à plus d'un titre. on y lit les obstacles que rencontrent les femmes pour être écoutées quand elles sont abusées. Ici, la production par exemple, qui invoque le coût qu'aurait eu la rupture de contrat de l'acteur alors que, finalement, ce sont les deux actrices, victimes, qui ont perdu leur emploi et l'une d'elle interrompt même sa carrière. On a là une idée de la machine à neutraliser les plaintes. Même les femmes sont souvent de mèche pour des ententes tacites sur le droit dont disposent les hommes sur le corps des femmes. C'est la loi dans le patriarcat. 

Oui, j'adore le panel de soutien qui dit que s'il ne leur est rien arrivé, c'est forcément pareil pour les autres. Ça fait pitié une idiotie pareil.

 

Ce commentaire a été dépublié par la rédaction de Mediapart.Ce commentaire a été dépublié par son auteur.

 

Que se passe t'il ? le monde est tombé sur la tête!

 

  • 09/10/2019 08:16 Par Fbre

Article L. 1153-5 du code du travail :" L'employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les faits de harcèlement sexuel, d'y mettre un terme et de les sanctionner.
Dans les lieux de travail ainsi que dans les locaux ou à la porte des locaux où se fait l'embauche, les personnes mentionnées à l'article L. 1153-2 sont informées par tout moyen du texte de l'article 222-33 du code pénal ainsi que des actions contentieuses civiles et pénales ouvertes en matière de harcèlement sexuel et des coordonnées des autorités et services compétents. La liste de ces services est définie par décret".

La production aurait du licencier cet harceleur. le harcèlement est constitutif d'une faute grave et par conséquent privatif d'indemnité de licenciement.

 

«  indemnité de licenciement « Vous pensez que le comédien est titulaire d’un CDI ?

Vous pensez qu'on est dispensé d'indemnités quand on se fait licencier dans le cadre d'autre chose qu'un CDI ?

 

Ce genre de comportement est signé:  l'extrême droite a infiltré le monde du théâtre.. Très peu pour moi..

 

Je rappelle que tout fonctionnaire lisant cet article est tenu par la loi d'informer des faits le procureur par courrier. Les victimes, témoins et auteurs présumés auront ainsi l'occasion de s'expliquer sur ces histoires de langue dans un endroit plus approprié que dans les colonnes d'un journal d'investigation, comme un tribunal correctionnel.

Je veux bien que ce soit dans la ligne éditoriale du journal de s'intéresser à ces choses là. Quand elles concernent des gens connus, j'entends qu'on en fasse des articles. Mais ici, on parle d'un ... délit commis potentiellement par un illustre inconnu ? C'est quoi la prochaine étape ? Une enquête de trois pages sur Jean-Kevin qui a volé le goûter de Samantha ? La manière dont Bertrand et ses voisins se font pourrir la vie par Sandrine qui met la musique à fond au beau milieu de la nuit dans leur petit immeuble à Grenoble ?

Si je veux lire des trucs comme ça, je vais sur Twitter. C'est gratuit.

 

Bien sûr !

Et tout le monde le fait. De dénoncer les délits. Surtout les fonctionnaires. C'est même grâce à ça qu'en France on ne peut pas faciliter un dossier auprès d'une administration. Parce que c'est un délit.

Pas d'aller sur Twitter.

 

Merci Mediapart pour cette veille. Elle est essentielle. Cet article qui rappelle ce que vivent les femmes comme humiliations régulières et la difficulté de garder sa dignité est très bien fait. 

 

  • 09/10/2019 09:58 Par Yursa

Il y a quelque chose qui se joue ici. Comment un journal qui pouvait porter une voix alternative et indépendante s'est-il peu à peu laissé ensabler par le puritanisme ambiant ?

la liberté ne consiste pas à mettre la langue quand on te dit de ne pas la mettre.

 

Étant donné la difficulté et la fragilité de la carrière de comédien.nnes, aucun.e ne va jouer à la mettre en danger sans raisons réelles et sérieuses.

Surtout si elles doivent lire votre texte à haute voix!!!

 

Ben oui... Si tu veux bosser au théâtre, au cinéma ou ailleurs, être farouche avec la vedette ou le boss n'est pas recommandé si tu veux garder ta place. Et si tu te plains, qui est-ce qu'on croira et qui est-ce qu'on montrera du doigt ?...

Ces comportements abjects ne datent d'ailleurs pas d'hier. J'ai plus de 60 balais, mais j'en ai entendu parler dès que j'ai été en âge de comprendre de quoi il s'agissait.

Courage à ces actrices et vive Médiapart.

 

Déposer une "main courante" dans le cadre d'"attouchements", il y a des termes qui ne s'invente pas et qui devrait vite être revus. J'aimerais bien savoir d'où vient ce terme qui pour là me semble vraiment hors de propos.

 

Compliqué d'attaquer quelqu'un qui est gay LOL. Bon les SWJ sont de sorties sur médiapart? Médiapart écrit des articles pour des associations made in USA?

Légitime ou pas, tout cela fait partie d'une stratégie médiatique à long terme que j'appelle de l’ingénierie sociale. Mais bon jouer la carte de l'émotion marche toujours avec les moutons.

Cela permet de même élire un président de la république LOL 

C'est la bleue que vous avez prise. Regardez les choses en face, vous êtes daltonien.

En plus de mélanger les idées de féminismes et d'ingénierie sociale, vous niez régulièrement la condition sociale dégradante faite aux femmes par des types comme vous. Parce qu'au fond, ça vous arrange bien d'avoir un plus exploitable que vous.

Peut-être seriez vous plus heureux sur les forums de jeux en ligne : on les dit très preneurs de néo-nazes anti féministes ?

Qui plus est, je trouve extrêmement révélateur l'utilisation que vous faite du terme SWJ, car enfin, l'utilisation de ce terme de manière péjorative, ce qu'il n'était pas jusqu'à récemment, est propre à l'Alt-right et autres fans du gamergate.

Allez, continuez de nous montrer qui vous êtes.

 

Ouai...S'il avait la beauté d'Alain Delon elles auraient certainement trouvé ça génial...

Qu'est-ce qui vous anime, là? De la jalousie envers Luc Besson et Alain Delon? Côté épanouissement du phallus, êtes-vous en manque? Vous pourriez consulter un psychiatre en secteur 2, s'il s'en tient au conventionnement des actes de spécialité vous serez remboursé 40€ sur 60.

Ah, c'est donc d'après vous que ces dames font les difficiles?

ça vole comme ça peut, mais j'ai l'impression que vous êtes en piqué là. Essayez voir de redresser le manche !

Utilisez le premier et plus important organe sexuel : allez un effort.

Plus haut c'est dans la boîte crânienne : oui c'est ça votre cerveau !

 

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  • 09/10/2019 10:38 Par Arces

Les violences sexuelles au théâtre intéressent davantage MDP que ce qui se passe à Gonesse !!!

La réalité dépasse la fiction !!! MDR !! 

C'est parce que les violences sexuelles, de part leurs fréquences et le statut des personnes qui en sont victimes parfois plusieurs fois dans leur vie, sont révélatrices d'un fonctionnement sociétal de violence perverse et systémique.

D'où l'intérêt pour les victimes de les dénoncer, afin de retrouver leur pouvoir d'agir.

Et pour les pouvoirs en place de faire taire les victimes, parce que les personnes en état de stress traumatique sont plus faciles à soumettre. C'est un système.

 

Il y a dans cette affaire, un truc assez incompréhensible. Sans langue ou avec langue. Pourquoi l'actrice ne refuse pas d'embrasser ce type ?  La pièce, vu comme c'est parti n'a plus aucun intérêt et j'imagine que cette actrice avait le scénario avec marqué noir sur blanc qu'un acteur devait l'embrasser. Elle a accepté le rôle oui ou non ?

Faudra-t'il des vigiles bientôt sur les plateaux ? Que mediapart relate le cas de drague lourde et conne de cet acteur en dehors des scènes me parait logique, mais le rajout du bisous dans la rubrique agression me semble une bêtise et inutile puisque la pièce comporte une scène qui est finalement une scène de sex. Maintenant l'actrice mal dans sa peau à cause de ce bisou va devoir revoir sa manière de bosser avec des réalisateurs ou choisir que des partenaires femmes et encore il peut y avoir des risques aussi.

La franchement çà devient assez incroyable.

Pour le reste les actrices peuvent toutes refuser de bosser avec ce personnage lourdingue et sa carrière à lui s'arrêtera net ! c'est bien parti pour aller dans ce sens.

Parce que pour vous, simuler un baiser de théâtre implique d'accepter de se faire rouler une pelle ou se faire frotter un sexe d'homme entre les fesses une fois dehors ou dans les loges ?...

C'est vous qui êtes franchement incroyable !

Pour ce qui concerne les attouchements , les loges, je suis 100% d'accord avec vous et je ne comprends pas qu'il n'est pas été licencié puisque les textes le permettent !

Sur le bisous je suis moins catégorique car cette scène de sex était au scénario et accepté par l'actrice ! d'autant plus qu'il devait l'embrasser avec ou sans langue sur la bouche à chaque représentation. Autant dire si vous m'aviez mieux lu, que l'actrice aurait du demander à ne plus être embrassé , et de faite elle changeait les conditions de son contrat de représentation. c'est uniquement ce bisou qui m'interpelle. Le reste étant lié par référence à un contrat de travail qui autorise tout employeur constatant des attouchements ou autres a le virer sur le champ et semble t-il sans indemnités.

Le vrai coupable est l'employeur et malgré les signalements des actrices et de l'acteur ancien footballeur , rien n'a été fait ! c'est juste çà qui est incroyable.

Non, hélas, ce n'est pas incroyable. C'est dans l'idée "Elles savaient bien", doublée de "Si elles n'étaient pas d'accord elles n'avaient qu'à refuser". Comme si c'était facile de refuser un emploi, et encore plus dans un domaine où la précarité est la règle.


Comme ça, c'est toujours la faute des victimes, circulez, il n'y a rien à voir.

Je me souviens d'un reportage hallucinant sur l'industrie du film porno où une intervenante (je ne souviens plus de son rôle) dénigrait les actrices qui venaient se plaindre de blessures au niveau du sexe, exprimant qu'elles savaient bien ce qu'elles faisaient en travaillant dans cette branche et que c'était normal de prévoir cotons, pansements et antiseptiques...

C'est à Serge Gaudin et en réponse à son post que je lui adressais ma dernière phrase ; "C'est vous qui êtes franchement incroyable !".

Il semble avoir vraiment du mal à faire la différence entre un faux baiser (qu'il soit de théâtre ou de cinéma) et un roulage de pelle en règle, en profitant du faux baiser inscrit dans le texte.

En acceptant le rôle, l'actrice a accepté un faux baiser de théâtre, et strictement rien de plus.

Quand ce n'est pas simulé, c'est une forme d'exhibitionnisme et ça n'a plus rien à voir avec le théâtre, du moins comme je l'entends (du "haut" de mes 9 pièces écrites et jouées environ 600 fois).

Je vous invite à voir les photos de la pièce où les acteurs embrassent les actrices sur cette pièce et vous verrez qu'il y a forcement un engagement qui était demandé dès le départ aux actrices et aux acteurs. Après que vous ayez eu des rôles plus calmes, c'est plutôt bien. mais cette pièce comportent des scènes où l'on ne fait pas que boire le thé. Ce que j'ai voulu montrer sur ce bisou posant problème, c'est que :

1/ L'actrice pouvait le refuser et elle ne le fit pas. La scène aurait pu être une embrassade avec les bras point barre. Visiblement l'équipe de production n'a pas voulu supprimer le bisou de la pièce.

2/ Si vous lisez bien l'article vous noterez que visiblement le metteur en scène n'a pas apprécié que les actrices donnent une formulation Juridique à leur réclamation et notamment visiblement sur ce sujet car sur le reste les protections et la distance à été mise entre l'acteur et l'actrice de la part de la production.

Par principe jouer la comédie est un véritable travail et la lecture du scénario doit être le point central. visiblement cette actrice à découvert le bisou sur les planches et elle n'a pas compris qu'il s'agissait d'un bisou fougueux et appuyé (voir photos de la pièce).

Il aurait été plus précis que Mediapart complète son article de la partie du script concernant ces bisous entre acteurs car ainsi on aurait vu peut être différemment les explications des acteurs et actrices.

Vous voulez dire que vous utilisez un pseudo sur le fil de commentaire.

Certains ne vous le pardonneront jamais.

Moi ça m'est égal.

dire une connerie ça arrive à tout le monde.

la redire c'est franchement le faire exprès.

la dire trois fois c'est quoi : de la provocation ?

 

Si je comprends bien, le % des exactions sexuelles mâles semble également réparti entre toutes les classes et tous les réseaux professionnels, comme l'inceste et la violence conjugale mais aussi, peut être, le bris du tabou, en effet on peut l'espérer. Titrer comme ça en focalisant sur un niche du show-biz jusque là un peu mise de côté c'est bien, on peut espérer ratisser une part du lectorat de "Nouveau Détective " (à qui ça ne ferait pas de mal, je reconnais).

Ne faites pas semblant de ne pas savoir que lorsqu'on lit le "nouveau détective", on a toutes les chances de se repaitre également du Figaro.

Tout en envahissant les réseaux sociaux de propos misogynes visant à, par exemple, banaliser les violences sexuelles afin de banaliser les abus de pouvoir.

Bien sûr

 

Cet article est en "Une" du site, avec celui sur Besson, devant les articles :

Abonné depuis le début de l'aventure Médiapart, il me semble qu'il est temps de résilier mon abonnement.

Modification : je viens d'écrire ma lettre de résiliation à Médiapart et je vais la poster en allant acheter le canard enchaîné qui me correspond plus à présent.

Vous regretterons-nous ?

Nan !

 

  • 09/10/2019 12:09 Par Erca

"des intrusions forcées de la langue lors de baisers sur scène" : Ne peut-on pas parler d'agression sexuelle en bonne et due forme ? Le chapeau se contente d'évoquer des "propos et de gestes déplacés", et le premier paragraphe des "comportements inappropriés, à connotation sexuelle".

 

Tout cela ressemble à un vaudeville.

Oui, une pièce dans la pièce; passionnant! 

Ne pas pouvoir au lit, c’est ne pas pouvoir dans la société. La capacité sexuelle reflète la capacité professionnelle (et, bien souvent, vice versa). Cette stérilité générale, où la transmission est impossible et où la lignée s’arrête, Voila une de nos peurs viscérale attribué à la virilité.

 

Je me questionne sur le titre de l'article, qui suggère une étude sur le théâtre.

Ici, on parle d'une situation très précise, qui fait bien sûr écho à tous les harcèlements sexuels dans les différents milieux, mais qui ne suffit pas pour tout décrire.

Le Théâtre, c'est différents milieux, qui fonctionnent assez différemment (agent ou pas, monde subventionné ou pas, précarité financière ou aisance, ville, campagne, rue...). En commun il y a des statuts précaires (emplois brefs en CDI qui sont souvent formalisés le plus tard possible, car le budget est compliqué à boucler etc), et donc plus de situations de pouvoir peut-être que dans d'autres milieux.

Là ces comédiennes ont eu accès au rôle en or (indépendamment de la question de la qualité du spectacle) : un spectacle qui va se jouer beaucoup, et sera payé chaque date ! C'est en fait très rare, et réservé à une toute petite partie des comédiennes et comédiens. Le réseau et les relations entre les gens (qui en surface ressemblent le plus souvent à de grandes amitiés joyeuses) est capital.

Ces femmes ne devaient pas seulement affronter une équipe, et éventuellement une procédure juridique. En "créant des problèmes" dans ce milieu, on se coupe du réseau. Les organisateurs de spectacle (y compris les petits honnêtes et sympas) préfèrent ne pas prendre de risque,  et il y a tellement de comédiennes (et comédiens) de talent que l'on trouvera toujours.

Même en passant par la voie de la "dénonciation journalistique" (c'est vrai que c'est triste que le système les y contraigne et que la justice ne puisse pas les aider dignement), elles y perdent gros. Je ne pense pas qu'un producteur (on est là dans le milieu des producteurs de spectacles humoristiques populaires privés) les réemploie.

Si elles ont plusieurs cordes à leur arc, elles pourront continuer à jouer dans un autre domaine.

Tout ça pour dire, qu'il y aurait beaucoup à dire, que ça ne raconte pas que le théâtre soit le pire milieu en terme de sexisme et de harcèlement, mais que mille histoires mises face à face pourraient compléter le sujet dans ce secteur à part. Et aider à la prise de conscience dans ce milieu et à une parole libérée.

Et ceci étant dit, les milieux du théâtre regorgent d'idéalisme, et de belles personnes femmes et hommes.