Ah ! Chercher des signes... Dans mes textes les plus récents (octobre-novembre 2017) et quelques plus anciens je discute des idéalistes, des matérialistes et des réalistes. Une chose élémentaire sépare avant tout les deux premiers des derniers : les premiers passent un temps non négligeable de leur existence à “chercher des signes”. Les derniers ne s'en donnent pas la peine parce que “les signes” viennent à eux. Tenez, une expérience très récente pour moi : j'appelle une amie pour lui demander si elle se rend à une certaine ville dans l'après-midi. Elle me dit que non, qu'elle a des obligations familiales qui l'obligent à aller dans un petit village proche. Je lui dis (en gros), qu'à cela ne tienne, je n'y ai jamais été, si ça ne te gêne pas emmène-moi là-bas, ça fait longtemps que je voulais le visiter. Ce à quoi elle me dit, c'est très compliqué. Je lui réponds, c'est très simple, tu me prends dans ta voiture, tu me déposes là-bas et moi je visite. Mais non, tu ne comprends pas, c'est très compliqué. Je lui redis mais non, c'est très simple, tu vas là-bas donc tout ce que je te demande est de m'y emmener. Oui mais non mais tu comprends, c'est très compliqué. Du coup je lui dis, ça n'est pas grave, tu considères qu'une chose très simple est très compliquée, je ne vais pas chercher à te convaincre que ce qui est simple est simple, c'est trop compliqué, on laisse tomber. Mais non mais, tu comprends... Je la coupe et lui dis, tu trouves que c'est compliqué de m'amener d'ici à là-bas ? Non, mais (quelque chose que je n'ai pas trop cherché à entendre). Je lui dis alors, tu viens de me dire que tu trouves qu'une chose simple est une chose compliquée, je ne vais donc pas tenter de te convaincre que ce qui est simple et simple, tant pis, merci quand même, au revoir.
Vous voyez le problème quand on “cherche des signes” ? Vous ne voyez pas ? Alors, il se peut que vous cherchiez des signes. Pour celles et ceux qui ne voient pas et qui souhaitent voir, j'explique, les autres, ceux qui voient ou ceux qui ne le souhaitent pas, peuvent aller directement à l'alinéa suivant – ou non, c'est libre choix. Dans ce dialogue, qui a vite tourné au double monologue, je disais une chose très simple et très réelle : tu vas à tel endroit, je souhaite y aller aussi, tu peux me transporter ? Ici, la réponse est oui, je le peux. L'autre réponse simple possible est non, j'aime autant que non, tu m'excuseras. Dans le second cas j'aurais simplement dit, bon, tant pis, et n'aurais pas été plus loin, si une personne ne veut pas, pour des raisons qui la concernent, faire une chose qu'elle peut faire, ça ne me regarde pas. Le fait de me dire, en gros, j'aurais bien aimé mais c'est compliqué, me pose problème. Je ne cherche pas les signes mais quand ils viennent à moi je les vois. Je ne sais pas pourquoi cette amie s'est révélée incapable de me dire simplement je ne veux pas faire une chose simple, ça m'a intrigué, d'où ce double monologue, elle s'enferrant dans une affirmation inexacte, moi persistant à dire, ce qui est simple est simple. Je ne sais pas ce qu'elle cherchait comme signes mais elle en cherchait, notamment des signes dans ce qu'elle a très vite perçu comme une insistance anormale. Le signe à chercher que je peux discerner, en tout cas, est quelque chose comme qu'est-ce qu'il me cache ? Le problème, donc, avec les gens qui cherchent des signes est que quand ils en ont devant eux, ils ne les voient pas ou les voient comme un masque, et se demandent quel signe se trouve sous ce masque. Du coup, tous les efforts pour leur montrer, disons, la Lune, sont inutiles, ils regardent le doigt. Et plutôt le leur que celui du sage.
Revenons au but de cette page. Ces derniers jours j'ai beaucoup écrit, c'est ainsi, ça me prend par périodes, la fois précédente c'était de la mi-mai 2017 au 21 juillet, puis rien jusqu'au 13 octobre (sinon, de loin en loin, des ajouts et corrections sur l'existant), et depuis déjà quinze textes, soit un en moyenne par jour ouvrable, mais il y a eu un trou de quinze jours, donc c'est plutôt du style trois par jour, de quelques lignes à beaucoup de pages, le plus long, qui n'est que la première partie d'un texte en cours dont la seconde est presque aussi longue, compose 42 pages, mis sous forme de document de traitement de texte. Dans plusieurs articles je fais part de ce que pour moi écrire est un travail, une torture, un pensum, quelque chose que je n'aime pas trop faire. Si c'est pour un échange direct avec un correspondant, ça va, quand c'est pour moi ou pour n'importe qui, ça va moins... De ce fait, je compte cesser d'écrire des choses “personnelles” (si ça peut exister...) pour les jours et si possible les semaines à venir, pour faire part dans cette page de signes que je n'ai pas cherché mais que j'ai vus, au hasard de mes parcours sur Internet ou suite à des interactions directes, comme l'anecdote qui précède.
Quand les machines baisent en public.
Je tombe par hasard sur cet article de Wikipédia, un “Le saviez-vous ?“ du jour : « Système d'amarrage périphérique androgyne » Un “Système androgyne” ? Un système à la fois homme et femme ? Je vous conseille de lire l'article. Je ne sais pas si l'auteur principal est pince-sans-rire ou trop dans son truc mais tous les développement sur les accouplements Apollo-Soyouz étonnent... Ou du moins, ils m'étonnent. Je vous laisse le soin de comprendre par vous même pourquoi dans cette histoire certains ont “cherché des signes”.
Où est le centre ?
Le site http://consciencequantique.com/ est très intéressant, spécialement la page « 2013 – An zéro de l’Age galactique » : le mainteneur de ce site est, dira-t-on, un croyant. Et comme beaucoup de croyants il cherche quelque chose comme “l'origine de tout”, “le centre”. Or, le trait commun aux croyants est de s'arrêter au moins une étape avant la connaissance la plus récente sur notre univers. Dans la connaissance récente, ce centre est celui du Big Bang et, comme les précédents centres, il est incertain et provisoire, dépendant de l'état de nos connaissances. Du fait, pour le mainteneur du site il y a un centre bien clair, bien visible et bien situable, le centre de notre galaxie. Ah d'accord ? Donc chaque galaxie est un centre ? Ouais, un univers avec plusieurs centres, ça m'étonne...
Humains, encore un effort pour devenir humains... (2017/11/09 - 02:35)
Une capture d'écran très instructive pêchée dans le Huffington Post :
La seconde image de la première ligne est la preuve que je suis tracé, j'ai été visiter la page proposant cet écran peu de temps avant. Le problème avec un navigateur de mon genre est que je vais assez rarement sur les sites marchands et que mes demandes sont, disons, assez peu standard, du fait mes historiques dans ce secteur sont limités et ne favorisent pas un choix aléatoire sur une série d'objets similaires pour une période d'un ou deux mois. La dernière image de la première ligne et les deux premières de la ligne suivante sont très intéressantes relativement à l'article : « Sara Forestier refuse de se faire coiffer et maquiller pour dénoncer "l'injonction à être sexy" », article qui est, disons, dans la mouvance actuelle,ce mouvement qu'on peut espérer profond et durable de mise dans l'espace public du refus des femmes à continuer de consentir à la soumission, et un mouvement plus ancien et plus profond de remise en question de la division genrée des rôles sociaux. La dernière image de la première ligne est très explicite : “sites de rencontres” certes, mais pour hommes semble-t-il, et ne crains rien mon chéri ça sera en toute discrétion... La seconde de la deuxième ligne est notable : titre “PETITS-FILS", image, plutôt petite-fille dirait-on. Normal, l'aide aux vieux c'est un truc de filles... La première image de cette deuxième ligne est tout aussi parlante : vous avez vraiment l'impression que ce dont ça parle c'est des « chaussons à semelle ergonomique brevetée » ? Moi non, vu l'image j'aurais plutôt cru à “un truc de fille”, bas invisibles ou méthode d'épilation... La première et la dernière image renvoient aux deux trucs en vogue ces temps-ci, voitures hybrides pour les riches ou les amateurs d'endettement, panneaux solaires pour les pauvres ou les économes (il ne se passe pas trois jours sans qu'on me contacte pour que je veuille bien prêter mon toit au bénéfice d'une grosse boîte du secteur de l'électricité).
Pour moi ça n'est pas un vrai problème, je suis assez imperméable à la propagande ; pour celles et ceux (à mon jugé, surtout ceux) qui y sont sensibles, à force de répétition des stéréotypes, de sollicitations vers les instincts primaires et de réification des esprits ça doit bien finir par rentrer, et par fonctionner...
Ceci n'est pas une publicité... (2017/11/09 - 03:35)
Dans le même média en ligne, et dans le même ordre de choses, ceci :
Cette non-publicité (ce n'est censément qu'un twit censément en rapport avec la page) est insérée en plein milieu de l'article « La top model Sara Sampaio accuse "Lui" de "pression agressive" pour qu'elle pose nue ». Est-ce à rire (jaune) ou à pleurer ?
Numéro non attribué. (2017/11/14 - 10:30)
Les appels intempestifs... Au minimum trois par jour, chez mes parents, souvent cinq ou six. À un moment, il y a deux semaines environ, j'ai décidé de rappeler ces importuns. Et il se trouve que, sauf rares cas, ou ça ne répond pas (fin de sonnerie d'appel immédiatement suivie par la sonnerie de fin de communication), ou j'entends une voix qui m'annonce, « Le numéro que vous appelez n'est pas attribué ». D'accord, je suis appelé, mais la personne me joint à partir d'une ligne non attribuée... Du coup, je me suis pris à enregistrer ces numéros sur le répertoire interne du téléphone avec le nom “#nr” (non réponse) ou “#na” (non attribué), suivi d'un numéro d'ordre.
Il y a quelques minutes, à 10:23, le numéro répertorié “#na05” m'a « rappelé ». Manière de dire... Est-ce le même correspondant ou non ? Comment le savoir puisque la ligne n'est pas attribuée ? Le numéro en question est le 0241027171. Une jeune femme (enfin je suppose cela, la voix semblait jeune et féminine mais ça ne signifie rien de certain, je connais plus d'un homme âgé qui a aussi une voix jeune et féminine, mais en ce cas je suppose que c'est bien le cas) me demande si je suis bien M. Hammam, ce à quoi je ne lui réponds pas (d'autant que le M. Hammam qu'elle pense contacter est mon défunt père, attributaire de cette ligne – depuis son décès nous n'avons pas jugé nécessaire ni utile de changer cela) mais lui demande comment elle peut m'appeler depuis un numéro qui n'existe pas. Elle me donne une explication qui n'en est pas une, pour être clair, elle répond à ma question en parlant d'autre chose. Je la relance, elle me dit qu'elle m'a expliqué, je lui dis que sa réponse ne correspond pas à ma question, et lui demande d'où elle m'appelle – soit précisé, ma correspondante, qui parle un excellent français, a très nettement un accent étranger. Elle conclut la conversation en me disant, « Et vous, pourquoi avez-vous quitté votre pays ? » et en raccrochant. Ce qui confirme mon propos : mon père se prénommait Mustapha, donc elle pensait vraiment parler à l'attributaire de la ligne.
Intéressant, comme question, vous ne trouvez pas ? Hormis le fait que pour moi je suis né en France métropolitaine, mon père est né en Algérie à l'époque où l'Algérie était la France et dès cette époque faisait partie de cette minorité d'“indigènes” de nationalité française, du fait, tant en outremer ou en métropole il n'a jamais quitté son pays... Comme quoi, quand on fait l'hypothèse d'une “origine” à partir d'un nom, on prend l'étiquette pour le produit, genre, si c'est marqué « Lasagnes au bœuf français » ça ne peut pas être des lasagnes au cheval roumain...