Voici comme les choses se passent : une personne poursuit une bonne fin par un mauvais moyen. Elle a, disons, “compris la Vérité”, ce qui n'est pas faux, et ne parvient pas à en convaincre ses contemporains et pareils, on dirait aujourd'hui ses concitoyens. Ce qui n'est pas vrai – ni qu'elle n'y parvient, ni que ce sont ses pareils. Devant son échec, sachant comment attirer à elle par le Mensonge, qui est un mauvais moyen, elle décide de subjuguer ses pareils pour les mener à une bonne fin, ce qui n'est ni vrai ni faux – que ce soit un mauvais moyen et une bonne fin. Sa réussite provoque alors des troubles, une lutte intestine entre ses pareils, d'abord entre ses partisans et les autres, puis entre ses partisans même, ce qui est vrai et faux, que ce soient ses partisans et que ce soient d'autres.
Le reste, je m'y perd, il y a une séquence où c'est faux, puis une séquence ou c'est vrai, mais comme je suis incapable de séparer ni de distinguer le vrai du faux je ne connais ni leur ordre ni leur aspect. Du fait, je vous laisse le soin de poursuivre ce récit. Avec l'espoir que vous ayez plus de talent que moi pour discerner le vrai du faux. Mais je doute...