4 oct. 2019 Par Mustapha Hemmam Blog : Dieu vomit les tièdes
Voir aussi «Sur la notion de loyauté»
Salut, Sous-volcanique ;-)
J'ai écrit un long pavé dans cette page même qui peut expliquer la chose si on sait le lire. Comme ladite page est passé du statut de fil de commentaire à celui de déversoir de certitudes, une chatte n'y retrouverait pas ses petits, j'en donc ai fait un billet court, «Dieu vomit les tièdes», estimant son contenu assez intéressant pour le partager en un lieu où il ne se perd pas dans une masse de plus en plus importante d'interventions sans pertinence – si personne ne “commente” avant la fin de cette intervention, ce sera la 111° en 15 heures.
Je précise que les deux vôtres dans ce fil secondaire ne me semblent pas appartenir à la classe de celles “sans pertinence”, sans quoi je ne prendrais pas la peine de vous répondre de la manière dont je vais le faire par après. Celles “sans pertinence” sont du genre “comique de cour d"école” ou autres “bons mots” tout droit tirés de l'Almanach Vermot, ou les positions trop radicales pour qu'il vaille la peine d'essayer à distance de “donner du discernement”, de pointer les incohérences d'un propos basées sur des préjugés intransigeants, si on lit tout au filtre de ses idéologies, on lira aussi les critiques bienveillantes à ce filtre, et on les verra au mieux creuses, souvent malveillantes.
Voici le cœur du problème qui suscite votre incompréhension: le “sens des mots”. Vous définissez le mot “loyauté” d'une certaine manière pour un certain contexte, sans tenir compte du fait que la personne qui l'emploie en réponse au pseudo-investigateur auteur du billet ici commenté peut lui donner une tout autre acception, celle la plus courante et qui est probablement celle que vous lui donneriez spontanément, de même que moi, et qui découle du sens du substantif dont il dérive, “loyal”: quelqu'un «qui a de la loyauté» est quelqu'un de loyal (au passage, en allant vers l'article commenté pour y chercher un passage j'ai pu constater que ce commentaire sera désormais au mieux le 112°...). In cauda venenum, dit-on, ou l'on parle aussi de «coup de pied de l'âne»; je ne suppose pas proprement l'auteur du billet être malhonnête mais il a construit son article de telle manière que l'objet de son billet, non pas une quelconque et très mal étayée “malversation“ mais une personne, le députe présenté en titre de l'article comme le «“chevalier blanc” de l’Assemblée nationale», de manière à le présenter comme un “noir personnage”.
Je ne prête pas à cet auteur une intention malveillante, par contre je lui attribue une intention qu'il revendique, celle de figurer lui même dans le camp des “chevaliers blancs”, et je lui attribue une analyse de la réalité très tranchée, avec d'un côté “les bons”, de l'autre “les méchants”, le type d'analyse qui fait que selon que ce soit Blanc Bonnet ou Bonnet Blanc qui subit une visite de la justice et de la police judiciaire au petit matin, à l'heure légale, soit à partir de 6h30, sur mandat et pour une simple perquisition après dénonciation pour «emplois fictifs», les partisans de Bonnet Blanc estimeront que c'est justifié pour Blanc Bonnet, injustifié pour Bonnet Blanc, et inversement pour les partisans de Blanc Bonnet. Je pense que vous reconnaîtrez une situation réelle dans cette description. Je ne connais pas les motivations réelles de l'auteur de l'article, par contre je sais qu'il participe d'un médium créé à l'origine par des journalistes qui se fantasment “contre-pouvoir” donc ont la volonté constante “d'agir contre” – contre l'exécutif, le législatif et le judiciaire, qui sont les autres “pouvoirs”, cette presse “contre” se présentant aussi comme “le quatrième pouvoir”. Dans les faits, ce “quatrième pouvoir” est un “impuissant”, il ne “peut” que parce que les trois autres existent, et que parce que toutes les supposées (et parfois mais rarement avérées) “informations”.
Je lisais récemment le dernier article de Pierre Péan, publié peu après sa mort par Le Monde diplomatique, intitulé «Dans les cuisines de l’investigation» et surtitré «À qui profite la lutte anticorruption?». Il y expose clairement l'opposition entre ce qu'il nomme enquête, et ce que les enquêteurs de bureau nomment “investigation”:
«Depuis le milieu des années 1980, la vie publique française semble marquée par un paradoxe. D’un côté, la montée du chômage, des inégalités sociales et géographiques, la mondialisation économique, le désengagement de l’État-providence tel qu’il fut conçu après la seconde guerre mondiale et son redéploiement au profit des entreprises privées ont scandé notre temps. De l’autre, le monde médiatique a hissé au sommet de sa hiérarchie non pas l’enquête sociale ou le reportage économique, susceptibles d’éclairer ces transformations, mais un genre et une figure qui d’ordinaire prospèrent quand tout se délite : le scandale de corruption politico-financière et le journaliste dit “d’investigation”.
On égrène le nom des “affaires” comme on fredonne les tubes qui impriment leur mélodie dans les sillons de la mémoire collective .... Tour à tour, elles font la “une”, défont les destins politiques et installent l’idée d’une société structurée non plus par l’affrontement de forces sociales et politiques, mais par le combat du bien — un tout petit nombre d’individus décidés à purger notre belle démocratie des moutons noirs qui la défigurent — contre le mal — une brochette d’élus et de hauts fonctionnaires corrompus. Ces anges dévolus corps et âme à la vertu suprême, le droit à l’information, forment une élite au sein de leur profession.
Au cours des années 1970, le rapport de forces entre la presse et le pouvoir ... situait leur activité à la marge, du moins jusqu’à ce qu’une paire d’enquêteurs du Washington Post fasse tomber le président des États-Unis. Mythe fondateur devenu modèle à imiter, au point que l’on a importé l’expression américaine — “investigation” plutôt qu’enquête —, fixa les règles de l’exercice: l’investigateur prend pour adversaire l’État, source supposée de toute puissance et de toute nuisance, au moment précis où celui-ci amorce son retrait au profit des entreprises privées.
Une singularité de cette activité menée au nom de la morale et de l’exigence de transparence est son opacité ....
C’est qu’il existe au fond deux manières d’enquêter. L’une, revendiquée notamment par l’auteur de ces lignes, pourrait se définir comme un banal journalisme lent : l’enquêteur choisit son sujet et lui consacre un temps, une énergie que la plupart des rédactions refuseraient d’investir. Il avance à l’aveugle, progresse par à-coups et prend le risque de se tromper. Ses recherches débouchent généralement sur des affaires peu judiciarisées, comparativement aux scandales politico-financiers qui font la “une”. Il en tirera un livre dont l’avance couvre, grosso modo, les frais engagés et dont les ventes aideront au démarrage de la recherche suivante. C’est un modèle fragile: quelques échecs commerciaux successifs accompagnés de procédures en diffamation suffisent à priver le journaliste de la possibilité (et de l’envie) de recommencer ....
Bien qu’elles prétendent généralement suivre ce chemin escarpé, la plupart des têtes d’affiche du journalisme d’investigation travaillent d’une manière radicalement différente. Il ne s’agit pas d’enquêter, mais d’attendre une fuite. Celle d’un procès-verbal d’audition ou d’enquête que transmet un juge, un policier, un avocat. Le document arrive, hier par fax, aujourd’hui par messagerie chiffrée. L’intrépide limier s’emploie ensuite à le réécrire en style journalistique: des faits détaillés, des dates précises, des noms connus ou qui le seront sous peu. Ce travail de transposition s’accompagne de quelques coups de téléphone permettant de recueillir les démentis ou les bredouillements embarrassés des personnes mises en cause, preuve indéniable d’un travail de tout premier ordre».
Plus loin Péan pointe une contradiction cruelle dans les propos d'une éminent défenseur de ce type de journalisme, un des fondateurs de Mediapart:
«Tout se passe comme si quelques personnages de la scène journalistique étaient subrepticement parvenus à changer l’ordre des articles de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 en faisant passer la présomption d’innocence (article 9) après la libre communication des pensées et des opinions (article 11). Et encore: le droit à l’information n’y figure pas. Cette notion concernant l’ensemble des citoyens, qui en sont théoriquement les bénéficiaires, n’est définie que par les professionnels de l’information dans des textes corporatistes .... Incombe-t-il à la presse de trancher seule cette question ou celle de la protection de la vie privée?
Le débat sur l’utilisation des écoutes téléphoniques par les vedettes de l’investigation illustre bien cette tension. Comme tous ceux qui travaillent sur des questions sensibles, Plenel, alors journaliste au Monde, a fait l’objet d’une surveillance. Il a raconté dans un livre cette épreuve. “Un dialogue au téléphone, c’est comme une conversation avec soi-même, écrit-il dans Les Mots volés (Stock, 1997). Si l’interlocuteur est un intime, on s’y livre, on s’y met à nu, on y pense tout haut, on parle trop vite, on exprime ce qu’on ne pense pas vraiment, on ment, on profère des bêtises, on dit n’importe quoi, on affirme comme une vérité ce dont on doute profondément (…). On se croit chez soi, à l’abri, dans une intimité protectrice”. Vingt ans après la rédaction de ce texte percutant et sincère, il invoque la notion d’“intérêt public” pour justifier la publication par Mediapart d’autres “mots volés”, ceux du majordome de Liliane Bettencourt, l’héritière de L’Oréal, ou de M. Alexandre Benalla».
Je ne suppose pas que ces prétendus “journalistes d'investigation” sont malhonnêtes ou ont une intention de nuire, même si probablement certains d'entre eux, très rares, sont malintentionnés, il y a certes des contradictions entre leur pratique réelle et celle qu'ils se supposent, mais leur division du monde très sommaire entre “les bons” qui sont ceux qui s'opposent au pouvoir d'État ou quand ils s'attaquent – mollement – au pouvoir économique (contrairement au pouvoir d'État le pouvoir économique a des capacités de rétorsion importantes, et il est acharné, entre autres il retirera son soutien financier à la presse qui dépend de la publicité ou, comme le mentionne Péan, il a la volonté et les moyens d'engager des procédures judiciaires longues et coûteuses, ce que font rarement et modérément les membres du pouvoir d'État), c'est presque systématiquement pour pointer des défaillances ou manquements supposés des trois autres “pouvoirs”. Ces journalistes sont comme vous, moi et n'importe qui, ils n'aiment pas beaucoup les “puissants”, mais à la différence des membres du troisième acteur, “le public”, ils ont les moyens de diffuser leur détestation, et le talent de lui donner l'aspect de la vérité même quand il ne s'agit que de (vague) vraisemblance.
Chaque époque a ses “idiots utiles”, ceux de notre temps sont entre autres les journalistes qui se disent et souvent se croient “d'investigation”. L'affaire du Watergate, qui est, comme le relève Péan, le parangon de ce type de journalisme, est aussi le modèle du processus réellement à l'œuvre. Vous le dites, est au cœur de votre intervention «ce qu'un auteur célèbre avait appelé il y a déjà longtemps la "novlangue"», mais vous supposez apparemment que les pouvoirs d'État, en tout premier l'Exécutif, sont les initiateurs de cette novlangue, une chose impossible: les “politiques” ont comme but premier d'être compris, de convaincre, donc ont intérêt à disposer d"une langue claire, stable, “qui dit toujours la même chose”; à l'opposé les membres les plus éminents du pouvoir économique ont intérêt à disposer d'une langue opaque, instable, “qui ne veut rien dire”, ils ont intérêt à “faire perdre leur sens aux mots”, pour diverses raisons mais entre autres parce que leur pratique ordinaire est d'agir contre la société large, contre les entités politiques, non proprement par “intention de nuire” mais parce qu'ils visent en premier leur intérêt propre, qui est contradictoire aux intérêts de la société.
Dans une société, ce qui permet de “changer le sens des mots”, et bien, ce sont les médias, les “moyens de communication”; assez régulièrement (toutes les trois ou quatre générations), après une situation critique de type conflit (guerre civile, guerre de frontière, guerre internationale ou mondiale) les autorités publiques édictent des lois pour empêcher ou retirer l'accaparement de ces moyens par le pouvoir économique, pour qu'il y ait une presse libre (plus largement, des médias libres) à la fois des pouvoirs d'État et des pouvoirs d'argent, mais avec l'usure du temps le pouvoir économique “corrompt les médias”, invente de nouvelles structures entrepreneuriales qui contournent les lois sur la liberté des médias de manière à de nouveau se rendre “maître de la parole”. Même si la forme est nouvelle, ce “journalisme d'investigation” n'est que la version la plus récente de la presse de propagande au service des puissances d'argent, celle qu'on a connu dans l'entre-deux-guerres, plus spécialement dans les années 1930, celle qu'on a connue au tout début du XX° siècle, juste avant la première guerre mondiale, un mélange de corrompus qui agissent pour ces puissances d'argent, et contre, à la fois les pouvoirs publics et les “contre-puissances d'argent”; dans la première moitié du XX° siècle tout détenteur d'importantes ressources sociales qui voulait agir par ses moyens en faveur de la liberté et de la démocratie était systématiquement réputé “juif“ ou “franc-maçon”, puisque “les méchants” étaient “le complot cosmopolite mondial des judéo-francs-maçons”, donc “les bons” ceux qui les dénonçaient; après c'était, dans un des deux blocs “les communistes”, dans l'autre, “les capitalistes”; aujourd'hui qu'il n'y a plus de blocs, “l'ennemi de l'intérieur” ce sont “en bas” les “islamistes”, “en haut” les “élus corrompus”, “l'ennemi extérieur” c'est principalement les “puissants” (les dirigeants politiques) et les “djihadistes”; dans ce schéma, et bien ce sont toujours les “Juifs“ et quelque chose comme “les franc-maçons” (la “technocratie”, les “lobbys”, l'ENA, etc.) qui sont “les méchants” du pouvoir économique.
Des idiots utiles parce qu'en toute probabilité ces journalistes “d'investigation” sont sincères, ils se fantasment “chevaliers blancs” mais n'ont pas conscience de leur incapacité structurelle à réaliser leurs fantasmes; comme le dit Péan,
«L’enquêteur choisit son sujet et lui consacre un temps, une énergie que la plupart des rédactions refuseraient d’investir. Il avance à l’aveugle, progresse par à-coups et prend le risque de se tromper».
L'investigateur est son image symétrique: il attend que “le sujet” vienne à lui, lui consacre le moins de temps possible, et dépense peu d'énergie, il reste dans son bureau ou donne des rendez-vous pas trop loin de son lieu de travail, non parce qu'il le veut parce que pour enquêter réellement il aurait besoin de ces ressources que «la plupart des rédactions refuseraient d’investir», cela délibérément, en ne finançant plus que très marginalement des enquêtes au long cours où les reporters ont toute liberté de mener leurs enquêtes. Les rares médias qu'y s'en donnent les moyens sont quelques journaux (Le Monde, à un moindre niveau Libération et Le Figaro, beaucoup moins solides sur un plan financier, La Croix, Le Canard enchaîné, entre autres) et les médias audiovisuels appuyés sur la puissance publique, en tout premier Arte qui a drastiquement réduit les risques de pression en étant indépendante des puissances d'argent et en s'appuyant sur deux entités politiques, ce qui minimise les possibles pressions indirectes via les pouvoirs d'État.
Après ce “bref” ;-) état des lieux, la question de la loyauté. Que déclare le député au supposé investigateur? Ce que peut dire n'importe quel autre employeur:
«Je constate par ailleurs à travers vos questions, que vous êtes largement alimenté par des personnes qui ont eu à connaitre de mon activité de député avec visiblement divulgation de documents professionnels en violation des règles de loyauté et de discrétion prévues dans les contrats de travail. Vous disposez de documents obtenus de manière inhabituelle y compris des relevés de compte bancaire. A partir de là, vous échafaudez un synopsis tendant à considérer une mauvaise utilisation de l’argent public et des conflits d’intérêt avec tels ou tels intervenants professionnels».
Comme je l'écrivais, je vous considère a priori susceptible de comprendre mon propos: il ne s'agit pas d'un usage douteux d'argent public, ou du moins notre “investigateur” ne s'est pas donné les moyens de vérifier réellement que son «synopsis tendant à considérer une mauvaise utilisation de l’argent public et des conflits d’intérêt» est confirmé par des faits autres que la «divulgation de documents professionnels en violation des règles de loyauté et de discrétion prévues dans les contrats de travail et de documents obtenus de manière inhabituelle y compris des relevés de compte bancaire».
Je ne sais pas si oui ou non ce député a commis des délits, je sais par contre que ce n'est pas par le moyen de la délation et du vol de documents par le délateur à l'insu de son employeur, ou de supposés vols de documents: je ne le certifierai pas mais à mon avis l'auteur de l'article n'a pas sollicité les banques pour se faire certifier leur validité, et l'aurait-il fait, à coup sûr les auraient refusé: j'ose espérer et pour tout dire j'ai la tranquille certitude que si un plumitif avide de scoop demandait à ma banque de confirmer qu'un supposé relevé de banque supposé me concerner est exact, elle l'enverrait se faire foutre et même signalerait ce vol à la police, j'ai confiance en ma banque, même si on n'a pas toujours les rapports les plus apaisés, par contre si un paparazzi venait chez moi pour “me tirer les vers du nez”, je serais beaucoup moins courtois que ce député...
La loyauté, c'est entre autres s'engager à ne pas trahir la confiance de qui vous emploie. Vous écrivez:
«Dans les institutions françaises, depuis les ministères jusqu'aux entreprises privées en passant par les cabinets préfectoraux ou les Instituts Médico-Educatifs le terme "loyauté" signifie obéissance sans réticence ni publicité aucune aux consignes de la hiérarchie...».
Vous je ne sais pas, mais moi, dans le cadre d'un contrat de travail et dans ce cadre seulement, j'ose espérer que les deux parties soient loyales, et que celle subalterne obéisse sans réticence ni publicité aucune aux consignes de la hiérarchie. Je trouve votre proposition très exacte mais votre lecture de vos propres propos moins exacte. Raison pourquoi je me suis donné la peine de cette trop longue réponse, parce que je vous suppose capable d'entendre mon discours.
Un peu plus haut dans cette page un contributeur a écrit:
«La loyauté, c'est fermer sa gueule, même si ça sent l'illégalité par-delà les frontières de la Lozère?»
Je lui a sèchement écrit ceci:
«Si vous n'êtes pas capable de comprendre ce que peut être la loyauté, j'espère sincèrement ne jamais avoir à travailler avec vous sous mes ordres car j'attends de mes collaborateurs loyauté et discrétion. Si vous ne parvenez vraiment pas à ,comprendre ce que peuvent être des “règles de loyauté” entre un employeur et un employé, et que vous êtes un employé, je n'aimerais pas être à la place de votre employeur, vraiment pas».
Je n'en dirai pas autant de vous, puisque vous m'avez prouvé que vous savez définir clairement ce qu'est la loyauté dans le cadre d'un rapport de travail. Soit précisé, je ne crois en revanche pas que je me serais attaché à une réponse de ce genre envers une personne dont la “pensée politique” se résume en «La loyauté, c'est fermer sa gueule, même si ça sent l'illégalité par-delà les frontières de la Lozère?»: soit c'est un plaisantin soit il croit ce qu'il dit, dans les deux cas pas trop besoin de développer une réponse circonstanciée.
Amicalement.
Ah oui! Et entretemps on a grimpé à 113 commentaires ;-)