Salut encore,
J'ai trop contribué à ce fil de commentaire pour y ajouter encore une intervention. La corruption, j'y réfléchis de longue date. Les trois religions dites abrahamiques ont la même réponse, elles nomment le corrupteur du même nom: le diviseur.
Presque toute chose en la société a trois aspects. C'est que, tout en cet univers a trois aspects, le “bon” comme le “mauvais”; on les nomme de bien des noms, “énergie”, “matière” et “transition”, “esprit”, “corps” et “âme”, “yin”, “yang” et “tao”, “paradis”, “enfer” et “ce monde”, le principe est le même: “ce qui meut”, “ce qui est mû” et “ce qui relie”. Une des raisons qui me font discerner avec une certaine acuité est que je ne m'intéresse ni aux causes premières ni aux fins dernières en ce qui concerne ma vie et le lieu où elle s'accomplit. Il m'arrive de dire que je suis le Centre du Monde, ce à quoi j'ajoute, comme chacun, car chacun est à soi “le centre du monde”. L'origine du monde? Elle se situe alentour de septembre 1958 quand de l'union d'une femme et d'un homme eut lieu la fusion d'une infime partie d'eux, d'où naquit neuf mois plus tard Ma Pomme. La fin du monde? La fin de ce monde? Un jour prochain, quand aura lieu la séparation de mon “corps” et de mon “esprit” et la libération de mon “âme”. Après? Et bien, ce sera “un autre monde”.
À titre personnel je n'ai pas une conception “spiritualiste” ou “idéaliste” de ma réalité, mais pas non plus une conception “substantialiste” ou “matérialiste”, j'en ai une conception, et bien, réaliste sans guillemets, elle n'est ni plus vraie ni plus fausse que tout autre conception mais elle a le mérite très humble de... tenir compte de la réalité. L'hypothèse “spirituelle” d'une âme éternelle est indémontrable, celle “substantielle” d'un corps éternel est invraisemblable. Il se peut que je sois dans l'erreur mais ça ne me pose pas problème car les “matérialistes” et les “idéalistes” le sont aussi, et le disent: les premiers constatent qu'ils ont beau “améliorer les mesures du monde” ils arrivent toujours au moment où ils ne peuvent plus valider leurs mesures, qui se révèlent à terme erronées; les seconds constatent que leur morale intangible ne conquiert pas “les cœurs et les âmes” durablement et que les humains “sont dans l'erreur”. Un plaisantin sérieux l'a dit: science sans conscience ne sont que ruine de l'âme. Je suis “dans l'âme”, je le constate et sais que si je me laisse guider par le seul “esprit” ou le seul “corps” je serai continument “dans l'erreur”. Être “dans l'âme” c'est ménager le corps et l'esprit, et tenter de les concilier. Une morale par provision.
Les lecteurs de Descartes ont une fâcheuse tendance à “interpréter”, à rabattre son propos sur leur conception préalable: si on fait une recherche Internet sur la notion de "morale par provision", le commentaire est assez systématiquement “morale provisoire” au sens de “temporaire”, de “en attendant mieux”, ce que ne dit nullement le texte:
«Et enfin, comme ce n'est pas assez, avant de commencer à rebâtir le logis où on demeure, que de l'abattre, et de faire provision de matériaux et d'architectes, ou s'exercer soi-même à l'architecture, et outre cela d'en avoir soigneusement tracé le dessin ; mais qu'il faut aussi s'être pourvu de quelque autre, où on puisse être logé commodément pendant le temps qu'on y travaillera ; ainsi, afin que je ne demeurasse point irrésolu en mes actions pendant que la raison m'obligerait de l'être en mes jugements, et que je ne laissasse pas de vivre dès lors le plus heureusement que je pourrais, je me formai une morale par provision, qui ne consistait qu'en trois ou quatre maximes, dont je veux bien vous faire part».
Sa morale n'a rien de “provisoire”, il conseille de «faire provision de matériaux et d'architectes, ou s'exercer soi-même à l'architecture», c'est on ne peut plus réaliste, il s'agit proprement de “faire provision”, d'accumuler, et d'user de cette provision avec autant de discernement qu'il se peut. C'est une morale de conciliation, on supposera qu'il est un corps, on supposera qu'il est un esprit, on constatera qu'en ce monde il n'est pas d'esprit sans corps ni de corps sans esprit, et qu'on doit trouver un juste équilibre, toujours mouvant, pour préserver ce qui les lie, que l'on peut nommer “âme”. La principale religion de ce temps, la plus œcuménique, la psychanalyse, est “matérialiste” mais sa matière est la même que l'énergie “idéaliste”, l'âme, la psyché. Car il n'est ni corps sans esprit ni esprit sans corps et “quelque chose“ les lie, qu'on nommera “âme”.
Ce qui corrompt divise, sépare. Cette division peut porter sur l'esprit, sur le corps ou sur ce qui les lie, ou sur les trois, et dans tous les cas sur ce qui lie. Dans la corruption il y a toujours trois acteurs: le corrupteur, le corrompu et le témoin. Le corrupteur est “dans l'esprit”, le corrompu est “dans le corps”, le témoin est “dans l'âme”
- 03/10/2019 15:26 Par MjmaAix2
Bobo Johson est un spécialiste de la Grèce antique, tout est dit. Sa culture est celle du viol d'Europe par Zeus !
- 03/10/2019 16:17 Par Parenthèse en réponse au commentaire de MjmaAix2 le 03/10/2019 15:26
Vous voulez dire qu'il se prend pour Macron ? ;-)
- 03/10/2019 16:47
- Par JoëlMartin en réponse au commentaire de Ebolo le 03/10/2019 10:25
Une sorte de rage lui tient lieu de verve !
Très judicieux rappel !
Malheureusement pour ce Trump au petit pied, rigolo enjoué qui surgit avec sa verve, exposant sa verve à tous les gens, sa verve n'est pas en joie, sa verve est mal agencée, sa verve se déjoue mal. Alors, il remballe sa verve, gêné... Madame, dont les histoires d'ovules excitent la verve, ignore où se loge la verve de son machiste qui rêve de foules, de foules muselées, et cache sa verve sous beaucoup de gestes. Mais très peu de gens génèrent sa verve...
- 03/10/2019 17:03 Par ABDELILAH NAJMI
"Comme un document pour mémoire".
L'article d'Antoine Perraud pourrait se terminer par la phrase qui clôt le prolongement de l'article de Lucie Delaporte sur la "Convention de la droite" dans sa boîte noire.
Pour imiter Gérard Noiriel mettant Drumont et Zemmour en vis-à-vis critique, une véritable radiographie intertextuelle pourrait convoquer Joseph de Maistre et Rebatet, par exemple, sans confondre les époques. Lorsque le mur du son est franchi, tout le monde entend l'"explosion". Burke garde la mesure (une certaine mesure) et le contre-révolutionnaire français écrit avec de la boue et du sang une langue qui entend stupéfier toute mesure, toute terreur. Les temps n'allaient pas tarder où, sous la Monarchie de Juillet, Tocqueville constaterait que, sur le "dogme" de l'égalité (conséquence de la souveraineté du peuple), libéraux et conservateurs pouvant dès lors se faire encore la guerre sur toute sorte de question sauf celle-là, le chemin démocratique parcouru était bel et bien irréversible. A posteriori, la violence réactionnaire pouvait donc être considérée comme un topos obligé, une pensée qui pour moitié n'est plus qu'un exercice de style (ce qui est la lecture de Cioran au siècle dernier, dans ses Exercices d'admiration).
Avec Rebatet et ses émules, tout bascule à nouveau. Égalité si acquise ? On ira loin dans la négation des droits égaux. La violence verbale (et idéologie inégalitaire) à nouveau paroxystique. Le suprémacisme moderne se moque des archaïsmes autres que les siens, y compris les privilèges d'Ancien Régime. La "race des seigneurs" requiert et enflamme les foules ! L'histoire apprendra au lecteur sérieux que c'était du sérieux ! A posteriori, Dominique de Roux a beau justifier, atténuer les enjeux de la violence polémique dans sa défense de Céline (La Mort de Céline), tout le monde sait ce qui aura eu lieu. Exercice de style ? Liberté d'ex<x>pression ? Il a fallu légiférer contre l'antisémitisme et le racisme.
Dans les réseaux sociaux et même des meetings , universités d'été ou colloques, la délectation esthétique vire cependant à la jouissance fasciste. Avec ou sans euphémisme, toute pudeur omise, on se vautre dans la brutalité véhémente et fière, dans l'horreur et l'abjection ! F. Cusset repère et analyse, dans Le Déchaînement du monde, les points de tension et d'affrontement social, politique, économique... Il faudra compléter par les diverses recensions de chocs géostratégiques, à l'échelle internationale.
Conservateurs et libéraux avaient fini par admettre le principe égalitaire (sauf pour coloniser), jusqu'à ce que les fascismes (et autres frénésies totalitaires) viennent fracasser la vieille Europe contradictoire. Anciennes métropoles et anciennes colonies en vinrent naturellement plus tard à une conclusion égalitaire comparable, jusqu'à ce que les néoconservateurs réussissent le coup de force fatal, en lançant la Guerre des étoiles et des civilisations ! Les néo-réactionnaires sont à l'aise pour le bon usage panique des mêmes sophismes, afin d'aligner leurs griefs anti-libéraux sur des projets néoconservateurs que chacun sait foncièrement ultra-libéraux ! On crie très fort pour se voiler la face ? La meilleure façon de se cacher, selon Cherlock Holmes, est de se mettre en évidence. L'Europe le sait, — et l'a toujours oublié à ses dépens (au moins à ses dépens).
Tous les commentaires
- 03/10/2019 09:18
- Par Lucien Schock
Antoine Perraud, cherchez vous à gagner le premier prix de la diffamation ? Qu'avez-vous à vous acharner sur Boris Johnson depuis des semaines ? N'acceptez vous pas les décisions souveraines des référendums ? Au-delà, vérifiez qui finance votre Mediapart à part nos abonnements... Bien à vous.
- 03/10/2019 09:20 Par Motus en réponse au commentaire de Lucien Schock le 03/10/2019 09:18
Tout cela n’arrivait pas du temps de Madame Thatcher, les couilles étaient rangées dans leurs étuis, même celles de Chirac!
- 03/10/2019 09:27 Par Martigan en réponse au commentaire de Lucien Schock le 03/10/2019 09:18
Partis Pris est la catégorie de ce post.
Quand à la diffamation, ou en voyez vous?
Boris Johnson, au delà de ses opinions politiques (que vous les souteniez ou pas), est un odieux personnage, dont le langage et l'attitude sont méprisables. Certains de ses soutiens politiques sont d'accord.
Ne confondez pas "remise en cause du Brexit" et "critique de la dérive langagière" (et ses conséquences très réelles sur les actes...).
- 03/10/2019 09:52 Par Antoine Perraud en réponse au commentaire de Motus le 03/10/2019 09:20
Allons, Lucien Schock, pourquoi cachez-vous avec une telle constance non pas la haine (elle vous habite – de cheval , mais une « n », qui devrait figurer dans votre patronyme ?
P.-S. Admirez mon effort pour être aussi bas de plafond que vous, sur le fond comme dans la forme...
- 03/10/2019 09:56 Par Alain Paul GILHODES en réponse au commentaire de Lucien Schock le 03/10/2019 09:18
Quel rapport avec le contenu de l'article !!!!
- 03/10/2019 11:05 Par Mandarin en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 09:52
J'adore votre réplique....
- 03/10/2019 11:33 Par K3 en réponse au commentaire de Lucien Schock le 03/10/2019 09:18
L'homéomorphisme Donald Johnson est patent.
M. Perraud dit simplement les choses, et il restera toujours quelque proto-factotum victorien pour venir en aide à ces pauvres machistes anglophones, symboles d'un Y que le monde entier accable... (dixit Zemmour).
- 03/10/2019 13:09 Par Claudecluze@sfr.fr en réponse au commentaire de Lucien Schock le 03/10/2019 09:18
Mais c'est un secret pour personne ici, Mediapart est financé par l'argent de la drogue et de la prostitution et j'ai entendu dire par ma concierge bien d'autres choses mais je n'en dirais pas plus je me comprend. ....... Bien à vous.
- 03/10/2019 13:21
- Par Rs232 en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 09:52
ce n'est plus une consonne « n » ?
- 03/10/2019 15:25 Par PREVENTION78 en réponse au commentaire de Claudecluze@sfr.fr le 03/10/2019 13:09
Ah bon ? Je pensais que c'était Poutine qui régalait ? ...
- 03/10/2019 15:38 Par Boris Carrier en réponse au commentaire de Mandarin le 03/10/2019 11:05
"j'adore votre réplique":
moi pas: rendre les coups, n'est-ce pas lá une logique un brin "machiste" (qui mène au trollisme de surcroît) ?
DFTT
- 04/10/2019 11:02 Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 09:52
Comment ça un effort? On croirait une citation de l'article. Apparemment, chez vous “ça coule de source” – merci de ne me point dire de quelle source...
- 03/10/2019 09:32 Par Nautilus63
Heureusement qu'elles sont là!
La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres, il était temps!
- 03/10/2019 09:33 Par Vincentnicolas111@gmail.com
« Le barbon à civiliser du 10 Downing street, dans sa croisade de boutefeu démagogue, est tombé sur un os aussi salutaire que genré : la résistance de femmes liguées contre sa brutalité, au nom de leur attachement à la paix civile comme au débat démocratique. » Comme ci les femmes étaient forcément synonymes de paix et l’homme de guerre, votre discours est sexiste et discriminatoire, ne vous en déplaise le sexisme c’est pas à sens unique! Devrait on oublier tt le mal qu’a fait Mme Tatcher de par sa brutalité politique que tant d’hommes n’auraient le courage d’appliquer? Le procès en cours des femmes terroriste de Notre Dame? Que des femmes ont aussi étés condamnés à mort lors du procès de Nuremberg? Vous représentez parfaitement le monde binaire dans le quel on évolue... Et la démocratie dans tout ça? C’est si sexiste que ça de vouloir défendre la volonté du peuple dictée à travers le référendum? Serait-ce à cause des femmes que de notre côté Maastricht n’a pas été ratifié conformément à la volonté du peuple?
- 03/10/2019 09:56 Par Antoine Perraud en réponse au commentaire de Vincentnicolas111@gmail.com le 03/10/2019 09:33
Vous ne comprenez rien à rien et vous tentez de théoriser votre indigence à œillères : jusqu'où ne se nichera pas la mentalité de butor de certains mecs – à l'instar des émigrés de Coblence selon Talleyrand : « Ils n'ont rien appris, ni rien oublié. » ?
- 03/10/2019 11:06 Par Mandarin en réponse au commentaire de Vincentnicolas111@gmail.com le 03/10/2019 09:33
Oh Oh Oh...... Tout de même, vous n'y allez pas un peu fort !!!!
- 03/10/2019 22:35 Par Avellino en réponse au commentaire de Vincentnicolas111@gmail.com le 03/10/2019 09:33
vous n'avez rien compris à ce texte ni à la situation ... retournez donc manifester avec les anti pma , votre pseudo contre attaque sur des femmes qui critiquent boris jhonson va bien avec .
- 04/10/2019 11:07 Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 09:56
Votre sexisme est terrifiant! Qu'est-ce qu'ils vous ont fait les hommes? Ou alors, le problème est une sorte de concurrence: trop de mecs à votre goût? Vous souhaitez qu'ils vous laissent la place, ils vous encombrent? M'est avis que ça ne se produira pas...
- 04/10/2019 17:15 Par Béa18 en réponse au commentaire de Mustapha Hemmam le 04/10/2019 11:07
Ce qui est terrifiant, c'est toutes les projections que cet article provoque!!!!! Ou avez-vous vu du sexisme????? Ce doit être le votre!
- 04/10/2019 17:21 Par Béa18 en réponse au commentaire de Vincentnicolas111@gmail.com le 03/10/2019 09:33
Votre commentaire est complètement hors sujet!!! Ce n'est pas un article sur LES femmes en politique, c'est sur une situation bien circonscrite!
- 03/10/2019 09:58 Par Felizia
Vous faites jouer aux femmes un rôle dangereux. Les Boris Johnson sont aussi le résultat d un usage du langage qui pendant des années a servi de vaseline pour faire passer les pires décisions
C pour cela que des types comme lui trouvent un écho auprès d une partie de la population qui a bien senti l entourloupe mais ne veut pas, ou n a pas les outils pour en analyser les causes.
Les femmes que vous citez appartiennent toutes au groupe des entourloupeurs. Ce qu' elles veulent, C que ça continue mais que ça reste élégant, de bon aloi. Mentons, volons, trompons mais sans le dire en face.
Appeler cela de la résistance, c faire jouer aux femmes un rôle lénifiant, dont beaucoup ne veulent plus.
- 03/10/2019 10:05 Par Antoine Perraud en réponse au commentaire de Felizia le 03/10/2019 09:58
Résister (c'est-à-dire affronter, combattre, tenir bon) ne saurait être de l'ordre du lénifiant (apaisant, sédatif, amollissant – rien à vous avec Lénine). Comprenez-vous ?
- 03/10/2019 16:41 Par Felizia en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 10:05
Non. Pardonnez moi, ou pas d ailleurs, mais je ne comprends pas votre réponse. Tant pis...
- 04/10/2019 11:11 Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de Felizia le 03/10/2019 09:58
Excellent. Vous pointez clairement le problème: non pas Johnson le coureur mais Johnson le vulgaire. Les hommes au-dessus, les femmes en dessous, mais poliment. Le “droit d'importuner” mais avec élégance, le droit aux privautés mais avec galanterie...
- 04/10/2019 11:14 Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de Felizia le 03/10/2019 16:41
Rassurez-vous, moi non plus. Ou alors, je comprends trop bien: quand on es assez “nul” pour écrire “c'est” avec “C”, on mérite une bonne leçon de “savoir dire” – ici, de “savoir ne rien dire” mais “avec talent” – avec le talent des manuels de rhétorique...
- 04/10/2019 17:21 Par Béa18 en réponse au commentaire de Felizia le 03/10/2019 09:58
Wouah!!les clichés!!!!!
- 03/10/2019 10:16 Par Zerty
Bonjour,
Pour ma part, Johnson n'est qu'un pathétique bouffon tout juste bon à palabrer . Il faudrait également que les journaleux français cesse de lui cirer les pompes en nous déclarant que ce triste sire est intelligent puisque c'est un spécialiste de la démocratie athénienne , qu'il sait lire Cicéron dans le texte,qu'il est l'auteur une biographie sur Winston Churchill qui fait autorité.
Toute cette logorrhée n'est que poudre aux yeux et confiture à cochons. D'abord, parce que la démocratie athénienne n'est pas un modèle de démocratie tel que nous l'entendons. Je vous renvoie à vos cours d'Histoire de sixième afin que vous compreniez mon propos. Ensuite Périclès a détourné des fonds de la cité alloués à l'édification du Parthénon pour les beaux yeux d'un de ses adonis. Selon la presse britannique: Lorsqu'il était maire de Londres, notre homme aurait détourné des fonds publics pour contribuer à l'avenir professionnel d'une ancienne mannequin américaine. Enfin pour ce qui est de Churchill, Franklin Roosevelt confiait à l'un de ses fils à son propos: "En temps de guerre,cet homme est un vrai leader mais en temps de paix, il n'a aucune chance de se faire élire." Roosevelt était peut-être devin car une fois la paix revenue, les britanniques ont renvoyé électoralement Churchill à son domicile.
- 03/10/2019 10:22 Par Limarec
"M. Johnson semble confondre deux entités à violenter : l’Europe et les personnes du sexe."
Personnes du sexe, what is it?
- 03/10/2019 10:40 Par Zumbi en réponse au commentaire de Limarec le 03/10/2019 10:22
Une périphrase pour désigner les femmes dans la langue distinguée des 17ème et 18ème siècles.
- 03/10/2019 10:40 Par Zumbi en réponse au commentaire de Limarec le 03/10/2019 10:22
Une périphrase pour désigner les femmes dans la langue distinguée des 17ème et 18ème siècles.
Ce commentaire a été dépublié par son auteur.
- 04/10/2019 11:18 Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de Limarec le 03/10/2019 10:22
Que nenni! Non une «une périphrase pour désigner les femmes» mais une expression figée pour bien situer les choses: il y a les hommes, qui ne se définissent pas comme “sexe” et les femmes qui sont “sexe” – objet sexuel et non sujet “au-dessus de ça”.
- 03/10/2019 10:25 Par Ebolo
On peut dire, à propos de BoJo :
Une sorte de rage lui tient lieu de verve ! (Louis Perceau, la Redoute des Contrepèteries, 1934)
Merci Antoine Perraud de fustiger cet odieux personnage. Et merci aux ladys qui montrent une fois de plus qu'au Royaume "Uni" (?) les femmes en ont parfois plus que les hommes.
- 03/10/2019 13:02 Par Jean-Max Sabatier en réponse au commentaire de Ebolo le 03/10/2019 10:25
Y a pas qu'au Royaume uni !
- 03/10/2019 16:47 Par JoëlMartin en réponse au commentaire de Ebolo le 03/10/2019 10:25
Une sorte de rage lui tient lieu de verve !
Très judicieux rappel !
Malheureusement pour ce Trump au petit pied, rigolo enjoué qui surgit avec sa verve, exposant sa verve à tous les gens, sa verve n'est pas en joie, sa verve est mal agencée, sa verve se déjoue mal. Alors, il remballe sa verve, gêné... Madame, dont les histoires d'ovules excitent la verve, ignore où se loge la verve de son machiste qui rêve de foules, de foules muselées, et cache sa verve sous beaucoup de gestes. Mais très peu de gens génèrent sa verve...
- 03/10/2019 19:02 Par Athanagor en réponse au commentaire de JoëlMartin le 03/10/2019 16:47
Encore ! Contez nous encore les aventures de sa verve en nage ! Mais parlant de Madame : laissons, sa verve brûle.
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- 03/10/2019 22:56
- Par JoëlMartin en réponse au commentaire de Athanagor le 03/10/2019 19:02
Bravo, cher collègue contrepétulant !
laissons, sa verve brûle
Brûler n'est pas sensé !
Mais quand on brûle, ça fait venir plein de gens...
Et à Murrayfield, Madame excite la verve des agents.
Elle-même a un aspect vultueux, mais quelle verve !
Et en campagne, Boris constate que les jachères excitent sa verve...
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- 03/10/2019 10:38
- Par Eärendil
Il faut vraiment oser pour se comparer à Auguste, fossoyeur final de la démocratie romaine (déjà mal en point mais tout de même).
S'il est vraiment latiniste il le sait forcément. Nous donne-t-il de manière à peine voilée ses intentions ?
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- 03/10/2019 10:45
- Par QUIDAM LAMBDA
"… contre les logomachies du premier ministre, qui libèrent le passage à l'acte."
Houlà !... Si les discours avaient le pouvoir de libérer les passages à l'acte… les mots auraient alors de l'importance, la pensée exprimée serait action… il est probable que cela se saurait et que notre Mélenchon national en aurait été informé… et Trump aussi…
En politique, particulièrement dans l'arène connivente, les mots sont de peu d'intérêt et ne "libèrent" rien du tout… le ton, la forme sont davantage affaire de communication, de calcul. que révélateur de personnalité. La sensibilité, l'affect, le cogito même de ceux qui les reçoivent, ou qui en écopent, ne font pas fond.
Il y a les mots et les choses… en l'espèce il y a essentiellement des mots contre la volonté actée de tout un peuple.
Qu'ils soient low ou loud que dire au mot "No"..., aux mots niés... qu'ils sont laids... qu'ils sont tors... pourquoi le taire ?...
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- 03/10/2019 11:13
- Par Mandarin
Les deux zygotos, Trump et Johnson seront à mettre bientôt, dans les poubelles de l'histoire.... Ce ne sont absolument pas des politiques au sens noble du terme mais de simples arrivistes, tombés dans un chaudron par erreur.... Qu'ils disparaissent et vite.... Ce sont des types d'une vulgarité et d'une bassesse incroyables.... Bottons leur l'arrière train et renvoyons les fissa... Ces dames ont bien raison de lui tenir la dragée haute...
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- 03/10/2019 11:40
- Par Shamael
Une des premières violences dont découlent toutes les autres est la non-prise en compte de la parole des gens...
Ils ont votés pour sortir de l’Europe et voici 3 ans qu'"on" leur explique que en fait, non, ils ont mal voté...
Et cela fait 3 ans qu'"on" cherche le moyen de revenir sur leur vote... d'une manière ou d'une autre.
Là est la graine de violence.
Là est la source de la violence de ces jours, le mépris de la volonté des gens.
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- 03/10/2019 11:53
- Par B Aubert en réponse au commentaire de Shamael le 03/10/2019 11:40
" une parole de bienveillance, de retenue, de responsabilité".
Un petit prêche d'aumonier jésuite, et hop.
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- 03/10/2019 12:00
- Par Shamael en réponse au commentaire de B Aubert le 03/10/2019 11:53
Remettre en perspective, prendre un peu de hauteur permet de comprendre l'ensemble des choses.
J'ai crue comprendre que certaines personnes s'offusquaient légitimement du langage du butors mais ne sourcillaient pas vraiment de s'assoir sur la demande des gens.
ILS CRACHENT SUR LE VOTE DES GENS ET APRES ILS DEMANDENT DE LA SERENITE ?
La paille, la poutre...
Ils n'ont que ce qu'ils méritent.
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- 03/10/2019 18:41
- Par QUIDAM LAMBDA en réponse au commentaire de B Aubert le 03/10/2019 11:53
Rien à dire la parole du peuple est effectivement bien... "retenue"... et depuis maintenant longtemps... devant tant de "bienveillance" inaccoutumée... comment ne pas se sentir "responsable" ?...
Le jésuitisme n'a, pour une fois, rien à voir là dedans... bien que l'expression populaire ne soit pas sa tasse de thé. La seule alternative au vote britannique : "dissoudre le peuple"... concept drolatique brechtien qui, décidément fantasme malheureux, ne fait le bonheur d'aucun gouvernement... ni parlement, même chez les champions du monde de l'understatement et de l'enviable humour... anglais qui se doit d'être tout en litote et en nuances... byzantines... Shocking !...
Ce commentaire a été dépublié par son auteur.
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- 03/10/2019 12:24
- Par Sycophante
Il n'y a rien dans les propos de Bojo qui ressemble de près ou de loin à un propos misogyne, du moins parmi ceux qui sont cités. Donc je comprends mal que cet article s'en prenne à son machisme supposé.
Le sujet le plus sérieux est le premier : il lui a été reproché par certaines parlementaires, mais également par certains de leurs collègues, d'user et d'abuser d'une rhétorique guerrière à propos du Benn Act, qualifié de "loi de reddition". Il serait malséant d'user d'un tel vocabulaire...Grand Dieux ! Comme si la Chambre des Communes, bien que généralement policée, n'en avait pas entendu de bien pires...
Sur le fond, il est bien évident que le Benn Act a amoindri substantiellement -et possiblement coulé- la position de négociation du Gouvernement britannique puisque la menace d'une sortie sans accord était la principale carte dont il disposait pour obtenir des concessions vis à vis de l'UE dans la négociation sur le Brexit. En prohibant, grâce au Benn Act, toute sortie sans accord sans autorisation du Parlement, cette menace n'est plus crédible, d'où sur le fond le courroux de Johnson et l'explication des termes qu'il a cru bon employer pour qualifier le Benn Act et ses auteurs. Et sur l'emploi de ces termes, voici ce que Johnson a répondu :
"I think the threats against MPs, and particularly female MPs, are absolutely appalling and we're doing a lot of work to give MPs the security that they need. But then there's another question which is - can you use words like 'surrender' to describe a certain act or a certain bill?
"And quite frankly I think that you can, and if you say that you can't, then you're kind of impoverishing the language and impoverishing political debate because after all, the use of that kind of metaphor has been going on for hundreds of years."
En français : "Je pense que les menaces contre les parlementaires, et particulièrement les femmes parlementaires, sont absolument consternantes et nous travaillons dur pour assurer aux parlementaires toute la sécurité dont ils ont besoin. Mais c'est une autre question que celle de savoir si l'on peut utiliser des mots tels que "reddition" pour caractériser une certaine loi.
Et très franchement, je pense que l'on peut, et si vous dites que l'on ne peut pas, et bien vous appauvrissez en quelque sorte le langage et appauvrissez le débat politique parce qu'après tout ce type de métaphore est en usage depuis des siècles".
J'ajoute que ce n'est pas par hasard que Johnson a utilisé le mot surrender/"reddition". En biographe de Churchill qu'il est, il a repris une portion de l'ex<x>pression ("We shall never surrender") qui fera les titre des journaux du lendemain et qui figure dans l'un des discours parlementaires les plus célèbres que Sir Winston a prononcé le 4 juin 1940, passé à la postérité sous le titre de "We shall fight on the beaches".
Péroraison finale à partir de la 11ème minute :
https://www.youtube.com/watch?v=s_LncVnecLA
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- 03/10/2019 12:59
- Par Françoise Clerc
Certaines femmes qui ont dénoncé le langage de Boris Johnson appartiennent effectivement à la même classe sociale que lui, notamment sa sœur. Mais il faut bien que quelqu'un commence à dénoncer cet usage incontinent de la langue. Si ce sont des femmes bourgeoises, pourquoi pas ? Elles sont de taille à tenir tête à ce monsieur.
Au-delà de la polémique sur le genre, force est de constater que le problème n'est pas celui d'une appartenance de classe. Monsieur Trump, dont les dérives sont bien connues, n'appartient pas à la même classe sociale que Monsieur Johnson. Ce n'est pas Kennedy et il ne fait pas partie des WASP. Il ne lit pas le latin dans le texte. Il fait partie des tribuns utiles qui promeuvent les intérêts d'une classe sociale mondialisée qui aime tirer les ficelles à l'ombre (voir les travaux des Pinçon-Charlot). Le lien entre ces deux personnages (et d'autres, en particulier en France) n'est pas celui de l'appartenance de classe, ni même de la connivence entre personnes de pouvoir mais bien celui de la "beaufrerie" si bien illustrée par le regretté Cabu. En cela Antoine Perraud a raison. Nous assistons à un florilège de discours de machos qui en fait renvoie à l'affirmation d'une suprématie de la violence, d'une certaine conception de la virilité et de la domination, de la politique comme un rapport de force brutal.
C'est un véritable problème politique car il concerne la tolérance à la violence et aux armes, à la domination agressive sur la nature, à l'affirmation d'identités défensives... Lutter contre la parole machiste, ce n'est pas servir la soupe aux féministes comme font semblant de le croire certains commentateurs, encore qu'il soit peut-être temps d'inverser la vapeur de la domination masculine par de nouveaux moyens. C'est dénoncer une domination idéologique qui s'appuie sur des ressorts douteux (la vulgarité des idées), la tentative de connivence avec une représentation fantasmée des classes populaires (qui ne se reconnaissent pas forcément dans ces usages mais dont les cultures sinistrées par la domination capitaliste ne les prépare pas à lutter à armes égales avec les énergumènes qui gouvernent certains pays parmi les plus puissants), clins d'œils racoleurs à la bêtise supposée des électeurs (n'en déplaise aux mannes de Monsieur Chirac)... et j'en passe. Vulgarité du discours, vulgarité de la pensée, vulgarité de l'âme ont été au cours de l'histoire une des sources majeures de l'oppression. Que des pays dont la tradition démocratique est ancienne (G-B, USA, France) donne la mesure de la crise politique que nous traversons et qu'il est impossible de réduire à celles que nous avons traversées par le passé. La lutte politique passe par la lutte linguistique.
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- 03/10/2019 13:21
- Par Vince6R
Pas bien compris le passage suivant :
"Dans un discours effarant sur l’intelligence artificielle à la tribune des Nations unies, il laissa entrevoir sa peur archaïque de la castration. Prenant l’exemple d’une assistante numérique qu’il nomma « Alexa », le premier ministre de Sa Majesté envisagea le pire à ses yeux : « Alexa fera semblant d’être à vos ordres, mais elle vous surveillera, claquera de la langue et tapera du pied. » Et de décrire un monde soudain aseptisé « comme dans une pharmacie de Zurich »."
Je suis allé voir l'article sur le dit discours à la tribune des Nations Unies auquel vous faites référence. Il était peut-être inapproprié mais sur le fond, la critique de l'intelligence artificielle et son emprise croissante sur le monde et l'économie est bien réelle je pense. Si Alexa (nommée ainsi par Amazon et non par Boris Johnson) était remplacée par "Ok Google", y verriez-vous toujours un fantasme de la castration ?
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- 03/10/2019 13:40
- Par Antoine Perraud en réponse au commentaire de Vince6R le 03/10/2019 13:21
Sur le modèle de l'axiome d'Alain (« Lorsqu’on me demande si la coupure entre partis de droite et partis de gauche, hommes de droite et hommes de gauche, a encore un sens, la première idée qui me vient est que l’homme qui pose cette question n’est certainement pas un homme de gauche »), il va ici de soi que les commentaires écrits sous pseudonymes et contestant le machisme de Johnson – ou ses divers complexes de mufle mâle –, ne sont certainement pas rédigés par des femmes...
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- 04/10/2019 11:08
- Par Vince6R en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 13:40
En quoi ai-je contesté le machisme de Boris Johnson ? Bien-sûr qu'il l'est, comme tous les mâles dominants qui sont légion chez les politiciens.
Ce qui m'intéressait c'était plutôt votre réponse sur la menace de l'IA, pour le coup je trouve que là il a raison. Je pense que ce n'est pas forcément l'angoisse du mal dominant d'être détrôné qu'il exprime là mais peut-être une inquiétude compréhensible de perte de contrôle de l'être humain sur la machine, le système ? La peur de la cybernétique en somme.
Ce commentaire a été dépublié par son auteur.
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- 03/10/2019 13:38
- Par Varlien
Ce pantin gesticulant, menteur, machiste et irresponsable est une ordure comme celles que l’extrême-droite sait si bien générer et promouvoir dans le monde. Ce jugement est largement partagé au Royaume-Uni et dans le monde depuis très longtemps. Il n’est pas étonnant que même sa famille s’en désolidarise.
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- 03/10/2019 13:43
- Par Antoine Perraud en réponse au commentaire de Varlien le 03/10/2019 13:38
Certes. Mais contrairement à un Trump, à une Le Pen ou à un Ménard, l'extrême droite britannique a des allures élitistes et policées de la haute : elle s'avère spirituelle, brillante, éduquée, bien sous tous rapports (comme le fut Oswald Mosley dans les années 1930). M'est avis que c'est une circonstance aggravante...
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- 03/10/2019 14:13
- Par Varlien en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 13:43
Exact, c’est une caractéristique culturelle de l’extrême-droite britannique.
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- 03/10/2019 14:56
- Par Eärendil en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 13:43
Et n'oublions le roi Edouard VIII, l'ami des nazis.
Niveau fasciste de la haute ça se pose là.
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- 03/10/2019 14:26
- Par Mohamed BEN SASSI
Encore une fois votre article est un beau parti pris au moins on sait dans quel camp vous vous ranger...
De toute façon continuez comme ça vous perdrez ce qu'on voit c'est que toute les attaques ont pour but de diaboliser le personnage à la Trump, rien sur l'explication de fond...
On a compris pour les médias Trump est le diable et Johnson un de ces valets démon...
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- 04/10/2019 13:17
- Par Varlien en réponse au commentaire de Mohamed BEN SASSI le 03/10/2019 14:26
Inutile d’invoquer la religion pour définir ces deux pantins d’extrême-droite.
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- 03/10/2019 15:26
- Par MjmaAix2
Bobo Johson est un spécialiste de la Grèce antique, tout est dit. Sa culture est celle du viol d'Europe par Zeus !
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- 03/10/2019 16:17
- Par Parenthèse en réponse au commentaire de MjmaAix2 le 03/10/2019 15:26
Vous voulez dire qu'il se prend pour Macron ? ;-)
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- 03/10/2019 16:53
- Par JoëlMartin en réponse au commentaire de MjmaAix2 le 03/10/2019 15:26
Bobo Johson est un spécialiste de la Grèce antique
Il adore une certaine Grèce historique et s'y connaît en mots grecs
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- 03/10/2019 17:23
- Par Shamael en réponse au commentaire de JoëlMartin le 03/10/2019 16:53
merdouille, je n'en ai que la moitié : /
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- 03/10/2019 17:26
- Par JoëlMartin en réponse au commentaire de Shamael le 03/10/2019 17:23
Y en a que deux...
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- 03/10/2019 17:39
- Par Ludovic THEROND-DEBAT en réponse au commentaire de MjmaAix2 le 03/10/2019 15:26
C'est très offensant pour les hellénistes, ce que vous dites... Sans rancune ! ^^
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- 03/10/2019 18:30
- Par MjmaAix2 en réponse au commentaire de Ludovic THEROND-DEBAT le 03/10/2019 17:39
On ne saurait vous donner tord…
Sans malice.
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- 03/10/2019 19:07
- Par Jean Guinard en réponse au commentaire de MjmaAix2 le 03/10/2019 15:26
Viol d’Europe? peut-être pas encore... D’autant que ces européistes sont vaches avec le taureau : fini le pousse-au-jouir.
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- 03/10/2019 16:31
- Par Charles-Hubert De Girondiac
Avant l’horrible Boris nous en avons connu, des « retenez-moi ou je fais un malheur ». Boris ne peut pas être retenu: il veut vraiment faire un malheur.
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- 03/10/2019 17:03
- Par ABDELILAH NAJMI
"Comme un document pour mémoire".
L'article d'Antoine Perraud pourrait se terminer par la phrase qui clôt le prolongement de l'article de Lucie Delaporte sur la "Convention de la droite" dans sa boîte noire.
Pour imiter Gérard Noiriel mettant Drumont et Zemmour en vis-à-vis critique, une véritable radiographie intertextuelle pourrait convoquer Joseph de Maistre et Rebatet, par exemple, sans confondre les époques. Lorsque le mur du son est franchi, tout le monde entend l'"explosion". Burke garde la mesure (une certaine mesure) et le contre-révolutionnaire français écrit avec de la boue et du sang une langue qui entend stupéfier toute mesure, toute terreur. Les temps n'allaient pas tarder où, sous la Monarchie de Juillet, Tocqueville constaterait que, sur le "dogme" de l'égalité (conséquence de la souveraineté du peuple), libéraux et conservateurs pouvant dès lors se faire encore la guerre sur toute sorte de question sauf celle-là, le chemin démocratique parcouru était bel et bien irréversible. A posteriori, la violence réactionnaire pouvait donc être considérée comme un topos obligé, une pensée qui pour moitié n'est plus qu'un exercice de style (ce qui est la lecture de Cioran au siècle dernier, dans ses Exercices d'admiration).
Avec Rebatet et ses émules, tout bascule à nouveau. Égalité si acquise ? On ira loin dans la négation des droits égaux. La violence verbale (et idéologie inégalitaire) à nouveau paroxystique. Le suprémacisme moderne se moque des archaïsmes autres que les siens, y compris les privilèges d'Ancien Régime. La "race des seigneurs" requiert et enflamme les foules ! L'histoire apprendra au lecteur sérieux que c'était du sérieux ! A posteriori, Dominique de Roux a beau justifier, atténuer les enjeux de la violence polémique dans sa défense de Céline (La Mort de Céline), tout le monde sait ce qui aura eu lieu. Exercice de style ? Liberté d'ex<x>pression ? Il a fallu légiférer contre l'antisémitisme et le racisme.
Dans les réseaux sociaux et même des meetings , universités d'été ou colloques, la délectation esthétique vire cependant à la jouissance fasciste. Avec ou sans euphémisme, toute pudeur omise, on se vautre dans la brutalité véhémente et fière, dans l'horreur et l'abjection ! F. Cusset repère et analyse, dans Le Déchaînement du monde, les points de tension et d'affrontement social, politique, économique... Il faudra compléter par les diverses recensions de chocs géostratégiques, à l'échelle internationale.
Conservateurs et libéraux avaient fini par admettre le principe égalitaire (sauf pour coloniser), jusqu'à ce que les fascismes (et autres frénésies totalitaires) viennent fracasser la vieille Europe contradictoire. Anciennes métropoles et anciennes colonies en vinrent naturellement plus tard à une conclusion égalitaire comparable, jusqu'à ce que les néoconservateurs réussissent le coup de force fatal, en lançant la Guerre des étoiles et des civilisations ! Les néo-réactionnaires sont à l'aise pour le bon usage panique des mêmes sophismes, afin d'aligner leurs griefs anti-libéraux sur des projets néoconservateurs que chacun sait foncièrement ultra-libéraux ! On crie très fort pour se voiler la face ? La meilleure façon de se cacher, selon Cherlock Holmes, est de se mettre en évidence. L'Europe le sait, — et l'a toujours oublié à ses dépens (au moins à ses dépens).
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- 03/10/2019 18:43
- Par QUIDAM LAMBDA
Le Jonhson du brexit n'est pas sans rappeler le Chirac de l'Irak... deuxième manière... Il y a encore des gens biens en politique... That's a scoop !...
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- 03/10/2019 18:46
- Par Antoine Perraud en réponse au commentaire de QUIDAM LAMBDA le 03/10/2019 18:43
Amusant comme le Brexit fait sortir le loup (rouge-brun) du bois !
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- 03/10/2019 19:42
- Par Georges45 en réponse au commentaire de QUIDAM LAMBDA le 03/10/2019 18:43
C'est curieux, vous écrivez des chose interessantes quelquefois. J'ai lu vos considérations sur l'E.B.E...c'était bien. Avez-vous eu entre temps une mauvaise grippe?
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- 03/10/2019 20:01
- Par XipeTotec en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 18:46
Le Brexit est un formidable révélateur, mais pas de ce que vous croyez. Car, contrairement aux Français, qui n'ont pas réagi quand on leur a pris leur vote de 2005, les Anglais résistent. C'est vous qui êtes du mauvais côté de l'histoire. Commentaire clair et net.
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- 04/10/2019 11:06
- Par QUIDAM LAMBDA en réponse au commentaire de Georges45 le 03/10/2019 19:42
" J'ai lu vos considérations sur l'E.B.E... "
Comprenez que ce n'est pas très éloigné... posez-vous la question : qu'est-ce qui coince au niveau du brexit au point de faire traîner depuis plus de 3 années pleines une décision démocratique du peuple anglais ?...
"Propriétaire" d'HSBC dont il faut constamment rappeler que si c'était un pays, ce serait la 5ème puissance mondiale... les "nouveaux" capitalistes anglais - ceux qui engrangent désormais, comme l'immense majorité de leurs pairs occidentaux et depuis le début de ce siècle, des marges commerciales sur le dos des chinois en exploitant le facteur travail... chinois, plus occidental (voire plus généralement, depuis les trumperies protectionnistes, les montages asiatiques) ET sur le dos des consommateurs occidentaux tout en prenant soin de stocker lesdites marges en amont (celles, réalisées à l'achat, sur le dos des chinois) à Hongkong... chez la très anglaise HSBC - ont un intérêt majeur à fuir l'Europe de la lose monétaire et économique et à "épouser" la Chine... le plus rapidement possible... avant que les doigts de "la main invisible" appuient sur le bouton.
Les "anciens" capitalistes anglais voudraient bien sortir de l'Europe... aussi... mais tout en y restant... comme ils y sont entrés... d'une fesse...
Considérer que les bonnets blancs conservateurs et les blancs bonnets travaillistes s'écharpent sur des questions de principes est simplement risible... il s'agit d'une guerre d'intérêts économiques, d'anciens et de modernes...
Jonhson dispose de nombreux atouts importants : HSBC, La City, les anglo-normandes et des liens juteux et plus que privilégiés avec Honkgong et la Chine... sans oublier la "complicité culturelle" avec les USA... Comment ne pas comprendre son choix, à front renversé, "moderne"... et celui du peuple anglais... Il y a congruence... pertinente...
Tant pis pour les gentils "sensibles"... le capitalisme occidental, en plus d'être détestable, est cynique... par construction... mais de là à penser se réfugier et croire en une social-démocratie "molle" qui défend constamment et avec un zèle opiniâtre ses intérêts dans TOUS les capitalismes d'état européens... il y a une marge, mais celle-ci n'est épargnée que par la "gauche"... de la droite... les blancs bonnets des bonnets blancs.
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- 04/10/2019 13:18
- Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de XipeTotec le 03/10/2019 20:01
Jaloux! Jaloux de ne pas l'avoir écrit!
Bon, n'exagérons rien, juste envieux ;-)
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- 04/10/2019 13:47
- Par Jean-Max Sabatier en réponse au commentaire de XipeTotec le 03/10/2019 20:01
Je ne crois pas qu'on ait menti aux Français lors de la campagne du référendum.
Si, sur un point, il est vrai. On ne leur avait pas dit que même s'ils votaient non, ce serait oui. Vous avez raison de rappeler cette escroquerie.
Mais c'était a posteriori.
En ce qui concerne le référendum anglais, l'escroquerie a eu lieu avant le vote. Dont on peut donc contester la validité.
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- 04/10/2019 13:57
- Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 03/10/2019 18:46
Un point Godwin pour vous, M. Perraud. Amusant comme les constats objectifs font sortir l'argument qui tue de la poche-revolver...
Ce commentaire a été dépublié par son auteur.Ce commentaire a été dépublié par son auteur.
- 03/10/2019 22:01
- Par 5253 REDO
Bonjour,
A tous, ICI,,,,
L'UK EST ENTRÉE DANS l'EUROPE UNIE LE 1er JANVIER 1973,,, elle veut le quitter le 31 octobre 2019... ...
Qui, sur cette PLANÈTE,,, peut encore signer UN CONTRAT FIABLE avec ces personnes LA ??? ??? ???
Cordialement.
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- 04/10/2019 08:54
- Par Mustapha Hemmam
Cet article est incroyablement très croyablement vulgaire! Faudrait le rebaptiser «Un phallo parle aux phallos d'un phallo». LOL™! MDR™! Un signal à La Ligue des Phallos?
Malheureusement, je suis un français incapable de traduire l'anglais de Bojo, et je pense n'être peut-être pas seul : Médiapart pourrait-il sous-titrer ses propos ?
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- 04/10/2019 12:11
- Par Gerin.dominique@orange.fr
« ...tel un homme des cavernes bardé par 200 000 ans de patriarcat... ». Comme vous y allez, M. Perraud !
Quand on sait que homo neanderthalensis a disparu vers -30 000 ans avant notre ère, que sapiens ne s'est sédentarisé que vers la fin du paléolithique (-12 000 – -10 000), et que l'essor de la guerre et du patriarcat semble lié à la sédentarisation, voilà que vous faites de M. Johnson un descendant direct de l'homme de Tautavel, et préjugez d'un patriarcat préhistorique !
« ... la suite au prochain numéro... » Hélas ! en verrons-nous jamais la fin ? je fais partie de ceux qui espèrent le dénouement de cette lamentable histoire (tant les conservateurs britanniques que, désormais, les travaillistes, conjuguent leurs forces pour bloquer le processus, de demande en demande de sursis, avec l'aide active de l'UE qui n'a de cesse que de poser d'inacceptables conditions). Rester dans l'UE : cela n'aura pas de fin ; et les peuples britanniques en paieront le prix fort, vivant déjà tous les inconvénients d'une sortie anticipées par le monde industriele et financier. Même un no deal me semble préférable à ces atermoiements interminables.
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- 04/10/2019 13:53
- Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de Gerin.dominique@orange.fr le 04/10/2019 12:11
D'un sens Antoine Perraud n'a pas tort, il raconte son Histoire du monde, extrêmement téléologique et reposant sur celle élaborée du milieu du XVIII° siècle au milieu du XIX°, et “naturalisée” au cours du siècle suivant; une fois “la création du monde” reculée très loin dans le temps, le patriarcat ne peut plus être “de tout temps”, donc on le fixe “depuis l'apparition de l'Homme sur la Terre”, mais le temps passant ce moment de “l"apparition” ne cesse de reculer; à remarquer que M. Perraud retarde d'au moins deux convois, et qu'on la situe désormais bien avant ces 200.000 ans, au minimum 400.000, plutôt 500.000 ans; à quoi s'ajoute que la supposée séparation des diverses branches récentes (Sapiens, Neandertal, Denisovien, etc.) est de moins en moins évidente.
Dans une approche téléologique le recul de cette apparition implique celui du début du patriarcat, ici Antoine Perraud nous balance à la louche ces deux cent millénaires, pourquoi pas? Le plus amusant est qu'un siècle plutôt, à l'époque ou le masculinisme était un argument positif, le même Johnson aurait été “féminisé” par les Perraud de l'époque, sur un mode “littéraire” on l'aurait dit “efféminé”, sur un mode “scientifique” il eut été “hystérique”; comme la marque de l'infamie, en ce début de millénaire, est le “machisme” ou en mode scientifique la “phallocratie”, on dira ça de lui, aussi peu vraisemblable que ce puisse être; en d'autres temps encore, qu'aurait-il été, un “Juif”, un “franc-maçon”? La marque de l'infamie.
On a donc ce paradoxe: le seul membre vraiment tenace dans sa volonté de faire respecter le choix de la majorité, est présenté comme une sorte de parano tendance mégalo et “anti-démocrate”, et la solution qu'il avait trouvé pour mettre l'UE au pied du mur, empêcher les supposés “représentants” d'aller contre le choix du peuple, invalidé par une institution au caractère démocratique douteux. Censément, la séparation des pouvoirs a pour but d'empêcher chacun d'eux de réguler les autres, mais il semble que c'est passé de mode...
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- 04/10/2019 17:27
- Par Jean-Max Sabatier en réponse au commentaire de Gerin.dominique@orange.fr le 04/10/2019 12:11
200000 ans, c'est pas tellement ancien. OK, de très grands progrès ont eu lieu disons à partir de - 50000 ans, mais on peut supposer que les tribus possédaient déjà une organisation politique. Les meutes de loups ou de singes, pour ne parler que de nos plus proches cousins, en ont bien ! Et précisément, ce mode politique est probablement une sorte de patriarcat. Aussi, avec un zeste d'aristocratie : c'est l'alpha victorieux du combat qui exerce le pouvoir. Pas à chier : on reconnaît bien là la "phylogenèse" de nos systèmes politiques actuels. L'aristocratie, le plus archaïque, puisqu'il est même animal. Le patriarcat, progrès par rapport au système précédent, puisque ce n'est plus le plus musclé qui commande, mais le plus intelligentmalindémagogiqueéloquent Ah ! Je sais pas. Enfin bref, c'est mieux. Je suppose qu'on peut faire confiance aux ancêtres d'il y a 200000 ans pour avoir compris qu'il valait bien mieux parler bien que se battre bien.
Je me range donc du côté de l'auteur pour admettre cette étendue de 200000 ans.
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- 04/10/2019 15:45
- Par Chrisgir83490
Il conduit le vote du peuple . Dès le départ le brexit était faussé car madame Theresa may ne voulait pas du brexit . Quand ce monsieur est arrivé il a eu tous les barrages d'une assemblée devenue folle au lieu de travailler pour leur peuple. On peut le haïr mais il fait son job .Il en a . Il dérange par son franc parlé par le politiquement correct. Chez nous le référendum voté par les Français le NON les députés se sont assis dessus . Où est la meilleure démocratie notre assemblée qui n'est qu'une salle d'enregistrement
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- 04/10/2019 15:55
- Par Antoine Perraud en réponse au commentaire de Chrisgir83490 le 04/10/2019 15:45
Commentaire symptomatique d'un esprit gorgé d'amertume, enclin aux confusions démagogiques. Au point d'instituer en défenseurs du peuple un Johnson ou un Trump et d'opter, en raison d'une haine fantasmagorique envers l'élite, pour l'extrême droite populiste – ô épithète étourdissante !
Politiquement piteux...
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- 04/10/2019 18:41
- Par Mustapha Hemmam en réponse au commentaire de Antoine Perraud le 04/10/2019 15:55
Plus ce fil de commentaires se déroule et plus vous y intervenez, plus je m'interroge: êtes-vous une sorte de satiriste qui titille pour le plaisir de titiller ou êtes-vous sérieux? J'ose supposer que c'est la première hypothèse qui s'applique...
BORIS, il a des co.…..s , on n'a pas l'habitude !!!