Pour détailler :
- Ce qu'on peut faire ? Le pire.
- Ce qu'on veut faire ? Le meilleur.
- Ce qu'on doit faire ? Le bien ou beau ou bon, donc ce qu'on doit faire.
Cela posé, savoir quelle est la question ne dit rien sur la réponse sinon la réponse, or si la réponse est toujours la même, quel est le moment pour la réponse ? Ouais, d'accord, le bel ou bon ou bénéfique moment, mais quand est ce moment ? La meilleure manière est de le chercher, la pire, de le fuir, la bonne ou belle ou bénéfique, de l'attendre. Cela dit, quoi que l'on fasse on fait bien ou beau ou bon puisqu'on fait. La raison pour laquelle je suis persuadé que ce qu'on doit faire est le bien ou beau ou bon, donc ce qu'on doit faire, vient de mon caractère, mon humeur peut-on dire, ou ma nature, je suis un dilettante assez oisif et n'aime rien tant que de laisser les choses et les êtres venir, vous savez, le genre wait and see ou chi va piano va sano ou « tout vient à point à qui sait attendre ».
Toutes les sagesses le disent, nous vivons dans l'erreur, le bien consiste à ne pas ajouter de l'erreur à l'erreur, ni de retrancher de l'erreur à l'erreur, il faut tant que se peut ne pas avoir affaire avec l'erreur, ayant le caractère mentionné je vise au bien, par chance il y a bien assez de mes semblables qui ont un caractère qui les induit à ajouter de l'erreur à l'erreur, ou ont un caractère à retrancher de l'erreur à l'erreur, je leur laisse le soin de le faire et j'attends le fruit de leur labeur. Ce fruit ? L'erreur. Il se trouve que quand une personne qui a le caractère de retrancher de l'erreur le fait, elle ne peut ou ne doit la conserver sinon à ses risques et périls, et la transfère à un tiers, quand une personne a le caractère d'ajouter de l'erreur elle ne doit pas ajouter sa propre erreur mais une erreur qui lui fut transmise et qu'elle ne peut ou doit conserver sinon à ses risques et périls. De là où je suis, je me considère comme la personne qui reçoit et transmet l'erreur sans la retrancher ni l'ajouter, je laisse ce soin à d'autres. Et savez-vous, “les autres” font comme moi, il la reçoivent et la transmettent. En un point j'ai raison, en un autre point j'ai tort : là où j'ai