De la manière la plus simple : pour les mots douteux, qui ont autant de significations qu'il y aura d'individus pour leur donner un sens, la personne qui parle toute seule, comme moi dans cette discussion-ci, leur donne une certaine signification, si besoin est. Celle qui la lit doit accepter ces significations pour accéder au sens général de la discussion. Soit elle le peut et le veut, soit elle ne le peut ou le veut. Si elle ne le peut, alors elle doit s'adresser à une personne qui le peut et le veut pour en discuter, cette personne ne donnera pas un sens précis au discours mais les clés pour accéder à un sens commun à ces trois-là, celle qui écrit, celle qui a les clés et celle qui se les fait donner.
Quant aux personnes qui ne le veulent, elle finiront en enfer, mais pas dans n'importe quel enfer, dans celui qu'elles se sont construites. Cet univers est cruel, il laisse chacun libre de son destin ; si on a décidé de faire de cette Terre un enfer, et bien, on aura choisi de vivre en enfer, ce qui n'est pas une très bonne idée...
Ce préambule pour expliquer qu'il va falloir accepter mes définitions des mots “complot” et “conspiration” pour comprendre ce qui suivra.
Dans un autre texte en cours de rédaction j'explique qu'on peut voir Internet comme une toile ou comme un réseau. En soi c'est un réseau mais on peut l'utiliser comme tel ou une toile, c'est-à dire, comme un ensemble de points qui sont reliés de proche en proche avec les autres points, qui tous ont la même valeur, ou comme une structure radiale avec un centre et une périphérie, où les points n'ont pas la même valeur selon leur fonction dans la toile. Pour un usage optimal de la structure on doit l'utiliser autant que possible comme un réseau mais il est des cas où on doit l'utiliser comme une toile. Pour plus de détails sur le sujet je vous renvoie à ce texte pas encore publié et à peine rédigé pour l'heure mais il y a le temps, je suis une personne qui écrit vite car j'ai les idées claires, donc j'envisage de boucler ce texte-ci dans au plus quatre heures, soit alentour de minuit en ce 10 octobre 2019, et celui intitulé «Toile ou réseau?» d'ici demain midi – eh! Faut bien que je dorme de temps à autre !
Pour les impatients, il existe une discussion dans une version assez pauvre sur ce sujet, «Réseau ou toile?», mais je ne le conseille pas, sinon comme base de discussion – trop abstrait.
Il en va des complots et conspirations comme des réseaux et des toiles, leurs structures sont très proches mais leur usage très différents : pour des conspirateurs cette structure est sa propre fin, pour les comploteurs c'est un moyen. L'avantage très ancien qu'ont toujours eu les conspirateurs sur les comploteurs est qu'ils savent qu'un moyen est sa propre fin, donc quoi que puissent en croire les comploteurs, quand ils utilisent les mêmes moyens que les conspirateurs, et bien, ils poursuivent la même fin. Ce que je trouve le plus amusant est le fait que depuis le temps qu'on le leur explique, les comploteurs n'y croient pas. Jamais. Ils ne peuvent pas croire que s'ils échouent ça découle de leur manière d'agir, ils ont tendance à croire que tous les humains sont des comploteurs, ce qui est assez loin de la réalité.
La réalité ? Une majorité des humains ni ne complotent ni ne conspirent ; comme les somme toute rares comploteurs et conspirateurs usent des mêmes moyens, et que presque tous sont conçus par des conspirateurs, quand on en arrive à une situation critique, telle que celle qu'on vit en cette année 2019, qui a des origines lointaines mais qui dans le contexte présent a ses prémisses alentour de 1948 et son début effectif alentour de 1962, et bien, les conspirateurs sont amenés à démontrer aux comploteurs que confier la réalisation de son moyen de contrôle de la société à des conspirateurs, qu'ils considèrent à juste titre comme des adversaires, n'est pas la chose la plus intelligence à faire.
Concrètement, le moyen de contrôler une société est ce qu'on nomme la communication de nos jours, qu'on peut décrire plus proprement comme les outils de diffusion de l'information. Ces outils sont instables et évolutifs parce que les sociétés sont instables et évolutives, elles ne sont pas proprement des individus mais en ont les caractéristiques, or les humains sont instables et évolutifs, quand ils naissent il n'ont aucune autonomie et au mieux l'acquerront en sept ou huit ans, en général en plus de dix ans. Plus tard ils l'acquerront, plus ils en auront. Il en va ainsi avec les sociétés mais elles ont un avantage sur les humains, le droit infini à l'erreur : si un humain fait l'erreur de prendre son autonomie trop tôt, il a de grandes chances d'avoir une vie étriquée, inquiète, et un grand risque de ne pas pouvoir ou de ne pouvoir qu'imparfaitement corriger cela, or un humain n'a qu'une vie ; une société a la possibilité de “renaître de ses cendres” si elle choisit une voie qui est une impasse ; ça ne se produit pas toujours, cette renaissance, mais ça arrive assez souvent.
Savez-vous ? À mon jugé, cette discussion est terminée. Si vous souhaitez en savoir plus, et bien, discutez-en avec d'autres personnes, avec des ou trois, pas plus, en un premier temps, après il pourra en aller autrement.
Bon ben du coup je vais m'intéresser à «Toile ou réseau?», et devrais le boucler avant d'aller me coucher. C'est que, son sujet est beaucoup plus limité et beaucoup plus concret. 21h04 dit mon horloge, il me reste trois heures jusqu'à minuit, ça devrait aller.