J'écoute en ce moment une discussion entre l'auteur Sébastien Meier et le producteur de France Culture Tewfik Hakem à propos de son roman Les Casseurs d’os. Très intéressant. Pour la réécouter vous pouvez le faire à partir de cette page Internet – ultérieurement je pense la mettre à disposition ici.

Entre autres propos pertinents, Meier dit, après que son interlocuteur lui parle, en gros, du fait que ses deux personnages principaux et beaucoup de ceux secondaires représentent “des minorités” (ni des hommes ou si des hommes, ni des “occidentaux” ni des “hétéros”), que, en gros là aussi, l'homme blanc hétéro n'est une majorité que dans les discours et les représentations, et que l'addition de tous les autres cas forme une très large majorité d'individus. Mais le motif premier de cette discussion, qui forme son titre, est le nom ou plutôt, l'un des noms d'un personnage du roman, “la Garçonne” : son pseudonyme d'artiste, un transformiste, disons, masculin. Ce nom implique donc une personne “de sexe masculin” qui joue le rôle d'un personnage “de sexe féminin” dont la caractéristique mise en avant est une tenue vestimentaire ou corporelle de personne “de sexe masculin” tout en conservant une apparence qui permet de le situer comme “de sexe féminin”. Rien à ajouter...


Allez, quelque chose à ajouter : le personnage en question s'identifie plus ou moins à David Bowie, ce qui me semble un bon choix, j'aime bien les saxophonistes même moyens, d'autant quand ils chantent bien.