Je n'ai aucun doute sur le fait que les femmes sont des femmes et les hommes des hommes et aucun doute sur la nécessité pour les hommes comme les femmes de devenir femmes. Pourquoi? Parce que si ça n'est pas réel du moins c'est vrai, et c'est vrai parce que c'est nécessaire. Il est de vitale nécessité pour l'espèce que sinon l'ensemble du moins une suffisante majorité des humains adopte les supposées “valeurs féminines”. C'est vital pour la survie de l'espèce.

J'ai une grande confiance dans les mots, ils disent toujours le vrai.

La fiction assumée et consciente est un puissant outil d'exploration du réel.

Mon nom d'être social est Olivier Hammam, mon nom d'être intime est Miloud, mon nom d'être en soi est OMH, mon nom de non être est tous les noms et aucun nom.

La langue. J'en dis pis que pendre, qu'elle soit Verbe ou Parole, pourtant je la trouve très stable et très fiable. C'est normal, je suis jongleur de mots, je les fais tourner dans tous les sens et à la fin ils reviennent à moi bien sagement et d'eux-mêmes.

Depuis quelques temps je m'intéresse à un phénomène toujours plus présent sur l'antenne de ma radio de prédilection, France Culture, dans des émissions de débat deux personnes discutent, l'une raconte n'importe quoi, l'autre raconte la réalité, celle que tout le monde connaît, celle qui raconte n'importe quoi dit, en gros, que ce que l'autre raconte est faux, celle qui raconte la réalité tente de la raisonner, et ça ne marche pas. Jamais.

La première version cette discussion en forme de plaisanterie était abstraite. Je l'ai rodée en la racontant et en ai fait une version “sketch”. Voici la version “blague”.

L'étude de la langue, la “linguistique”, est une activité intéressante. Ça donne des idées sur les langues et leur fonctionnement qui divergent assez des conceptions ordinaires. Entre autres on a beaucoup de doutes quand au fait que les mots ont un sens, une signification.